L'expertise du carillon de Gouda incita le fondeur de ses cloches, Pierre Hemony d'Amsterdam, à contester, dans un pamphlet, l'opinion de Quirinus van Blanckenburg, qui lui avait conseillé de couler, pour ce carillon, une cloche en dodièse et une cloche en rédièse à l'octave inférieure. À ce pamphlet, dont il était cosignataire, Dirck Scholl ajouta un Toegift (Supplément) rimé. Tout cela et le fait que le pamphlet en question[5] fut imprimé à Delft (par Pieter Oosterhout en 1678) nous amène à croire que ce n'était pas Hemony, mais plutôt Scholl qui s'opposait au système de Blanckenburg. À l'origine de cette divergence d'opinion ne se trouvait pas l'incompatibilité des caractères des compositeurs, mais plutôt l'avancement de nouveaux concepts rejetés par Scholl, comme en témoigne sa désapprobation de la musique de Corelli, qui commençait à pénétrer les Provinces-Unies vers cette époque, comme Blanckenburg le mentionnera plus tard, en 1739, au sujet du débat autour du carillon de Gouda[6].
Succession
Après la mort de Dirck Scholl, son fils Hubertus lui succéda. Il fut enseveli dans la vieille église de Delft comme son père[3].
Notoriété
Vander Straeten émit cette opinion sur lui :
« Il avait d'ailleurs un esprit caustique naturel qui s'épanchait en mille saillies sur les questions scabreuses à l'ordre du jour[7]. »
(nl) Troost in ouderdom door d'Hr. A. Alewijn, en tegenzang voor de jonkheyd door T. van der Wilt [Consolation dans la vieillesse, de monsieur Abraham Alewijn et Chant pour la jeunesse, de Thomas van der Wilt, à une voix et basse continue], Delft, 1717.
(nl) D'onnaspeurlijke naspeuring, bestaande in vraag, antwoord en toesang, door T. van der Wilt [La Recherche introuvable, consistant en la question, en la réponse et en l'épilogue, de Thomas van der Wilt, à une voix et basse continue], Delft, 1717.
Musique instrumentale
(nl) Den spelende kus-hemel, bestaende in een getal speelstucken zijnde met drie instrumenten en een grondtgeluyd [Le Ciel de baisers musical, comprenant des sonates à trois instruments et basse continue], Delft, 1669.
(nl) Weergalm op het onderste gedeelte van de quintessence der nouvelles van 14 maart 1695 [Écho de la partie inférieure de la quintessence des nouvelles du ], no 21, 2e impr., Delft, 1695.
(nl) Koninglijke airs a 2, een hand-fiool, met een fiool di gamba, en een basso continuo, op. VIII [Airs royaux pour violon, viole de gambe et basse continue].
(nl) Kermisweek bestaende in gigen, balletten en sarbanden voor een viool en een bas, op. IX [ Semaine de kermesse, consistant en des gigues, des ballets et des sarabandes, pour un violon et une basse].
Le code entre parenthèses indique la langue utilisée dans l'ouvrage et non nécessairement un ouvrage de musique vocale dans cette langue.
↑De on-noodsakelykheid en ondienstigheid van Cis en Dis in de bassen der klokken (ou Le superflu et l'inutilité de dodièse et de rédièse dans les basses des cloches). Voir aussi : Edmond VANDER STRAETEN, 1867, p. 59-60.
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(en + nl) Kaldenbach, Kees et Laura Mellink, Dirk Jansz. Scholl (lire en ligne).
(nl + en) Kaldenbach, Kees, Barok bladmuziek gecomponeerd en gedrukt in Delft door Dirk Scholl in de tijd van Vermeer's MP3 & Afbeelding] (Partitions de musique baroque) (lire en ligne)
Composée par Dirck Scholl et imprimée à Delft à l’époque de Vermeer.
(nl) Hubert Kornelisz. Poot, « Op de voortreflyke muzykoefening van den heere Dirk Schol, orgel- en klokspeler der Nieuwe Kerk te Delf », dans Mengeldichten, Rotterdam, Arnold Willis, 1716-1722 (lire en ligne), p. 35-37.
(en) Rech, Adelheid, Music in the Time of Vermeer: Music in Delft (lire en ligne).
(nl) Thijsse, Wilhelmus Hermanus, Zeven eeuwen Nederlandse muziek, Rijswijk, Kramers, (lire en ligne), p. 124-125, 160.