En , il est élu membre titulaire de l'Académie d'Athènes[6]. Par la suite, cependant, l'Académie le supprime de son annuaire au motif qu'il est désormais aveugle à la suite d'une maladie[7],[8]. Parmi les distinctions qui lui sont décernées figure notamment celle de taxiarque de l'Ordre du Phénix. Un hommage lui est également rendu de la part de la ville de Chalcis, son lieu de naissance, où il y fonde, par la suite, un atelier d'art[2]. Il meurt le , à l'âge de 82 ans[9], à la suite de graves problèmes de santé[10].
Son œuvre
Ses œuvres sont principalement de nature anthropocentrique. Elles se distinguent par la coexistence d'éléments contradictoires présentés ensemble de manière paradoxale, par un dessin intense et par l'emploi de couleurs claires et fortes. Partant du réalisme photographique, Mytarás se tourne progressivement vers l'abstraction pour parvenir vers une expression de forme expressionniste. La critique sociale est également présente en tant que thème dans son travail[4],[11].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
(el) P. D. Kangeláris, Αναζητήσεις στη Σύγχρονη Ελληνική Ζωγραφική - Η Συλλογή Καγκελάρη [« Recherches à propos de la Peinture grecque contemporaine - La collection Kangeláris »], vol. 1, Athènes, Gallerie municipale de Psychikó, (ISBN960-220-134-7)
(el) Marínos Kalligás et Níkos Zías, Σύγχρονη Ελληνική Τέχνη - Ζωγράφοι, Γλύπτες, Χαράκτες [« Art grec contemporain - Peintres, sculpteurs, graveurs »], Athènes, Centre culturel artistique « Óra »,
(el) Dóra Komíni-Dialéti (dir.) et Evgénios D. Matthiópoulos (dir.), « Μυταράς, Δημήτρης » [« Mytarás, Dimítris »], dans Dictionnaire des artistes grecs : Peintres, sculpteurs, graveurs, 16e-20e siècle, vol. 3, Athènes, Maison d'édition Mélissa, coll. « Bibliothèque artistique », (ISBN978-960-204-224-3)