Die et sa vallée sont dominées par la montagne de Glandasse à 2 041 mètres, barrière rocheuse massive et raide composant l'extrémité méridionale du Vercors.
La plate-forme urgonienne de la montagne de Glandasse (dont le Pestel) est un site géologique remarquable de 1 970,37 hectares, qui se trouve sur les communes de Châtillon-en-Diois (aux lieux-dits Montagne du Glandasse et le Pestel), Die, Laval-d'Aix, Romeyer, Treschenu-Creyers et Chichilianne. En 2014, elle a été classée « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[2].
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 980 mm, avec 8,6 jours de précipitations en janvier et 5,3 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 939,1 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Statistiques 1991-2020 et records DIE (26) - alt : 384m, lat : 44°46'03"N, lon : 5°20'36"E Records établis sur la période du 01-01-1990 au 04-01-2024
Source : « Fiche 26113003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Au , Die est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[14].
Elle appartient à l'unité urbaine de Die, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Die, dont elle est la commune-centre[Note 1],[16]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,4 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), terres arables (8,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7 %), prairies (5,4 %), zones urbanisées (3,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
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La commune est desservie par deux lignes de bus régulières, ainsi que par un service de bus à la demande pour les vallées du Diois, non desservies par une ligne régulière :
Dès l'âge néolithique, la présence d'un habitat est attesté, notamment grâce aux fouilles de Chanqueyras[réf. nécessaire].
Une grande statue-menhir gravée accompagnée de deux petits menhirs, découverts près de la coopérative viticole (actuellement conservés au musée de Die), attestent également de la présence de populations[31],[32]. Il s'agit de la plus ancienne statue-menhir connue à ce jour en France, et peut-être en Europe[33].
Les vestiges de l'âge du Bronze final ont été observés à La Roche de Marignac[34].
Quelques tessons ont été retrouvés à Chandillon[35].
Une première agglomération semble s'implanter au début de l'époque romaine sur un petit col surplombant la Drôme et le franchissement du vallon de Meyrosse, au carrefour entre la vallée et la voie menant au Trièves. De nombreux indices montrent l'extension de l'urbanisation au Ier siècle[réf. nécessaire].
IIe siècle : la ville de Die compte de nombreux monuments. Capitale des Voconces, elle remplace Luc-en-Diois dans cette fonction. Le titre de colonie (colonia Dea Augusta Vocontiorum) lui est décerné vers la fin du IIe siècle ou dans le courant du IIIe siècle. La ville devient un centre important du culte de Cybèle (attesté par sept inscriptions tauroboliques)[réf. nécessaire].
Nombreuses découvertes gallo-romaines : statues, bijoux, monnaies, stèles, inscriptions, et trois autels tauroboliques (MH) du IIIe siècle[36].
Entre 285 et 305, alors que l'empire montre des signes de faiblesse, la ville s'entoure d'un rempart qui protège une surface urbanisée de 25 hectares. La région est en crise et certains quartiers périphériques sont déjà abandonnés. Le rempart de Die est long de deux kilomètres environ. Lors de l'édification, des fragments de monuments antiques sont réemployés. La ville avait deux portes principales : la porte Saint-Pierre, démolie en 1891, à l'ouest, et la porte Saint-Marcel à l'est. Lors de la construction du rempart, un arc monumental du IIe siècle a été démonté pierre par pierre pour être réinséré dans la fortification du IVe siècle. L'axe reliant les deux portes peut être considéré comme étant le decumanus. Le cardo, s'il existe, n'a pas été localisé. Une route vers Grenoble passait par le massif de Glandasse (sud du Vercors) pour aboutir à Chichilliane. Sur ce plateau ont été retrouvés les fronts de taille de carrières de pierres extraites puis amenées à Die par le Pas de Chabrinel[réf. nécessaire].
325 : Le premier évêque attesté est Nicaise. Il est le seul représentant des églises des Gaules au Premier concile de Nicée. Le diocèse sera réuni en 1276 à celui de Valence, puis à nouveau distinct de ce dernier à la fin du XVIIe siècle, avant d'être supprimé à la Révolution[réf. nécessaire].
XIIIe siècle : le territoire de Die est composé de six paroisses : Notre Dame, Le Château, Saint-Marcel, Saint-Maurice, Saint-Pierre, Justin (voir ces noms)[26].
XIVe siècle : le territoire de Die intégré au fief du Valentinois est rattaché au royaume de France en 1316[37]. Ce territoire n'est plus composé que d'une paroisse, celle de la cathédrale Notre-Dame. Elle est desservie par deux curés. Elle aura, pendant quelque temps, pour annexe, l'église Saint-Jean, exclusivement destinée aux enfants[26].
XVe siècle : Die est rattachée au domaine royal[36].
Le , la ville de Die obtient la confirmation d'anciens privilèges, par lettres patentes du roi Louis XI (1423-1461-1483)[38].
1474 (démographie) : 236 familles roturières, huit familles nobles, 11 exempts ou francs archers et 33 ecclésiastiques[26].
Die est ravagée pendant les guerres de Religion[36].
1629 (4 mai) : après la bataille du Pas de Suse, le roi Louis XIII, accompagné du cardinal de Richelieu, fait étape avec ses troupes à Die. Il lui sera offert, pour l'occasion, deux charges de vins de muscat[40].
Avant 1685 : avant la révocation de l'édit de Nantes, les protestants avaient à Die une académie qui, fondée en 1604 par les synodes du Dauphiné, comprenait une chaire de théologie, une d'hébreu, deux de philosophie et une d'éloquence. Il s'y distribuait chaque année un prix connu sous le nom de prix Marquet[26].
Avant 1790, Die était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et le siège d'un évêché, d'un bailliage, d'un gouvernement militaire et d'une maîtrise des eaux et forêts.
L'évêché, qui était suffragant de Vienne, fut uni à celui de Valence de 1276 à 1687. Il remontait, suivant la tradition, à saint Martin, qui vivait en 220, mais plus sûrement à saint Nicaise, un des pères du concile de Nicée (325).
L'évêque de Die, à qui les empereurs germaniques concédèrent, en 1178 et 1214, tous les droits régaliens dans son diocèse, et qui prenait encore en dernier lieu le titre de comte de Die, était seigneur temporel de la ville épiscopale et des terres de Aouste, Aurel, Bourdeaux, Bezaudun, Chamaloc, la Chapelle-en-Vercors, Châtillon-en-Diois, Crupies, Jonchères, Mirabel, Montmaur, Poyols, Saillans, Saint-Agnan-en-Vercors, Saint-Julien-en-Vercors, Saint-Martin-en-Vercors, les Tonils, et en partie de Vassieux et de la vallée de Valdrôme. Il avait en outre des droits de fief sur la plupart des autres terres de son diocèse.
Le chapitre de Die, composé d'un doyen, d'un sacristain et de huit chanoines, était lui-même seigneur de Ausson, Justin, Marignac, Menglon et Romeyer.
Il y avait à Die un couvent de dominicains (fondé en 1272), un de cordeliers (fondé en 1278), un d'ursulines (fondé en 1630), un de religieuses hospitalières (fondé en 1739) et un séminaire.
La justice-mage, ou bailliage épiscopat de Die, était un tribunal composé d'un vibailli ou juge-mage, d'un lieutenant et d'un procureur fiscal connaissait en première instance des causes de la ville de Die et des autres terres épiscopales et, sur appel, de toutes les causes des terres relevant du fief de l'évêque. On appelait de ce tribunal au présidial de Valence (voir introduction du dictionnaire).
Le gouvernement militaire de Die, composé d'un gouverneur et d'un major, ne s'étendait pas au-delà de cette ville.
La maîtrise des eaux et forêts de Die, composée d'un maître-particulier, d'un lieutenant, d'un garde-marteau et d'un procureur du Roi, avait pour ressort les élections de Valence et de Montélimar avec la principauté d'Orange (voir introduction du dictionnaire)[26].
Die était en outre une des dix villes du Dauphiné, dont les consuls siégeaient à la tète des députés du tiers état, dans les États généraux de cette province, et faisaient partie de la commission chargée d'assister le Procureur des États dans l'intervalle des sessions[26].
Le mandement de Die ne comprenait autrefois que la partie de la commune de ce nom qui est sur la rive droite de la Drôme, la partie de la rive gauche ayant formé jusqu'au XVe siècle les paroisse et mandement de Justin et, jusqu'à la Révolution, une seigneurie distincte de celle de Die[26].
L'abbaye de Valcroissant
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[42] :
1203 : abbatia Vallis Crescensis (cartulaire des Écouges, 15).
1243 : monasterium Vallis Crescentis (choix de documents, 3).
1486 : Valcreissent (archives de la Drôme, fonds de l'évêché de Die).
1516 : abbatia Vallis Crescentis in montibus (rôle de décimes).
1576 : l'abbaie de Valcressant (rôle de décimes).
1891 : L'Abbaye, ferme et ruines de la commune de Die.
Ancienne abbaye de l'ordre de Cîteaux (de la dépendance de Bonnevaux) fondée vers 1188. Elle a été ruinée pendant les guerres de Religion mais le titre a subsisté jusqu'à la Révolution. L'abbé de Valcroissant était seigneur temporel du lieu et décimateur dans la paroisse de la Chaudière[42].
De la Révolution à nos jours
En 1790, Die devient le chef-lieu d'un district comprenant les cantons de la Chapelle-en-Vercors, Châtillon-en-Diois, Die, la Motte-Chalancon, Luc-en-Diois, Lus-la-Croix-Haute, Pontaix, Saint-Julien-en-Quint, Saint-Nazaire-le-Désert et Valdrôme. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait le chef-lieu d'un arrondissement, comprenant les cantons de Bourdeaux, la Chapelle-en-Vercors, Châtillon-en-Diois, Crest-Nord, Crest-Sud, Die, la Motte-Chalancon, Luc-en-Diois et Saillans[26].
Le diocèse de Die comprenait avec trois cantons du département de l'Isère, l'arrondissement de Die, moins les communes du canton de Crest-Nord qui sont au couchant des montagnes de la Raye, et la plus grande partie du canton de Crest-Sud, plus le canton de Dieulefit et quelques communes des cantons de Grignan et de Nyons (voir introduction du dictionnaire)[26].
Seconde Guerre mondiale
La commune va souffrir des exactions allemandes[43].
Histoire récente
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[49].
En 2022, la commune comptait 4 796 habitants[Note 2], en évolution de +4,6 % par rapport à 2016 (Drôme : +2,64 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La Maison de services au public du Diois regroupe plusieurs services (Caf, Msa, Conciliateur de justice, Défenseurs des droits, etc.)[53].
Enseignement
Les élèves de Die (la commune relève de l'académie de Grenoble) commencent leurs études au groupe scolaire public Chabestan-Sermant, composé d'une école maternelle[54](5 classes pour 115 enfants) et d'une école élémentaire[55](13 classes pour 283 enfants).
L'école primaire privée Notre-Dame dispose de quatre classes (99 élèves)[56].
La commune dispose d'un collège et d'un lycée[57] - lycée du Diois[58]. Le collège propose une option cirque (unique en France). Le lycée propose une section Sport-Nature.
Die dispose aussi de deux centre de formations pour adultes : le Greta Viva5 et le CFPPA de Die (centre de formation agricole - singularité : agroécologie)[59].
À la suite de la fermeture des services de maternité et de chirurgie de l'hôpital du centre-ville, l'Agence régionale de santé (ARS) prévoit la construction d'un nouvel hôpital sur zone agricole en périphérie[61].
Manifestations culturelles et festivités
janvier : l'association Écologie au Quotidien organise chaque année, fin janvier, les Rencontres de Die et de la Biovallée[62] ;
Die, accrochée dans les années 1960 et 1970 à ses petites industries déclinantes (meuble et chaussure) a raté le tournant historique du tourisme de masse[réf. nécessaire].
Aujourd'hui, Die bénéficie d'un tourisme estival important, populations nordiques et étrangères (Pays-Bas, Belgique) résidant essentiellement dans les campings de la vallée de la Drôme[réf. nécessaire].
Le tourisme hivernal est composé de visiteurs régionaux. Il concerne le ski (championnat de France de ski Handisport), la randonnée en raquettes, les courses de chiens de traîneaux (compétition internationale de l'Alpirush) à la station de ski du col de Rousset (située dans le Massif du Vercors, à 1 300-1 700 mètres)[réf. nécessaire].
Revenus de la population et fiscalité
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Die souffre de précarité avec 40 % de ses habitants vivant au sein d'un ménage à «bas revenus». De nombreuses associations activent dans la ville permettent de pallier en partie les négligences de l’État[71].
Emploi
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Vestiges des remparts gallo-romains
Remparts gallo-romains des IIIe et IVe siècles : ces murs de 3,60 m d'épaisseur atteignaient 2 km de long. Ils sont classés au titre des monuments historiques[72],[73].
Porte romaine Saint-Marcel (porte principale de la ville) (IIIe siècle). Elle est classée au titre des monuments historiques[74]
Monuments laïcs
La fontaine de la Comtesse
Un coin de la place de l’Évêché est appelé « place de la comtesse » ou même « la comtesse », utilisé comme repère dans la ville[75]. Ce nom vient du buste de la comtesse Béatrice de Die, œuvre de Jeanne Royannez (contrairement à ce qu’indique le panneau installé par la municipalité sur le mur de l’évêché et qui comporte de nombreuses erreurs[76]), buste exposé en 1887 au salon de l’Union des femmes peintres et sculpteurs[77]. La ville de Die en fait l’acquisition en 1888[78] et le buste de la comtesse est inauguré le 10 août 1888 au cours d’une virée estivale des Félibres et du groupe La Cigale (nom de la Société des Méridionaux de Paris). Sont présents le député-maire Maurice-Louis Faure, président de la Cigale, et le maire de Die, Joseph Reynaud, tous deux radicaux-socialistes[79]. Le buste en bronze est installé sur une fontaine[75] et sauvé du programme de récupération des métaux non-ferreux pendant la Seconde Guerre mondiale par une personne anonyme[80]. L’époux de la sculptrice, Clovis Hugues, est lui aussi cigalier[81]. Le monument est régulièrement taggé ou vandalisé[82]. Il est à la fois un symbole occitan et un hommage à une femme, mais cet hommage à une poétesse par une sculptrice est surtout une affaire d’hommes, éloignés des préoccupations des Diois ruraux de l’époque. Cette mise en avant d’une femme de la classe privilégiée est un témoin du rapport que les citoyens entretiennent avec leurs institutions[83]. Elle conduit Kate Fletcher à se poser les questions de qui, quelles valeurs, quelles idées sont ici commémorées, défendues ?[84]
Liste
De nombreuses inscriptions romaines, des chapiteaux et sculptures médiévales, sont remployées dans les façades des maisons urbaines[réf. nécessaire].
Vieilles demeures avec voûtes du XVe siècle, façades du XVIe siècle au XVIIIe siècle, escalier à vis, plafonds peints[36].
La maison renaissance dite de Diane de Poitiers[36].
Une tour du XVIe siècle est visible en façade dans la rue de l'Armellerie à Die[85].
Tribunal et mairie installé dans l'ancien palais épiscopal[36].
Le château Saint-Laurent, inscrit au titre des monuments historiques[86].
L'Hôtel Vallentin du Cheylard (actuelle sous-préfecture), construit et luxueusement décoré durant le premier quart du XIXe siècle par Lucien Vallentin du Cheylard (1800-1863) et son épouse Jeanne de Laplane (1807-1898)[réf. nécessaire].
Le Clos des Églises, route de Romeyer, ancienne maison de campagne de la famille Vallentin du Cheylard (XIXe siècle), érigée sur des fondations plus anciennes[réf. nécessaire].
La Tour de Purgnon : vestige d'un château épiscopal transformé en chapelle mariale au XIXe siècle[réf. nécessaire].
La Maison du notaire Chambron est inscrite au titre des monuments historiques[87].
Cathédrale Notre-Dame, place de l'Horloge : (porche du XIe siècle). Elle est classée au titre des monuments historiques[89]. Ajouts des XIIe et XIIIe siècles. Elle a été détruite par les protestants puis reconstruite au XVIIe siècle : porche avec chapiteaux sculptés du XIIe siècle[36].
Chapelle Saint-Nicolas de l'ancien palais épiscopal (aujourd'hui dans la mairie) : mosaïque romane du XIIe siècle donnant une vision du Monde terrestre[36]. Cette mosaïque des quatre fleuves servait de tapis d'autel. Elle est la représentation symbolique de l'univers.
Le palais épiscopal s'appuyait sur l'enceinte gallo-romaine, dont la chapelle occupait une tour. Sa construction date des XIe et XIIe siècles. Des traces d'enduits peints (XIIe et XIIIe siècles) subsistent encore[90][source insuffisante].
Vestiges de l'église des Cordeliers (rue des Cordeliers) : abside du XVe siècle[36].
Chapelle (quartier Saint-Laurent) : peintures rustiques du XVIIIe siècle[36].
Presbytère de Die, est inscrit au titre des monuments historiques[91] : salon chinois, peintures du XVIIIe siècle[36].
Temple protestant de Die, rue du Docteur-Amédée-Rousset : ancienne chapelle jésuite du XVIIIe siècle, porte sculptée et chaire du XVIIIe siècle. Classé au titre des monuments historiques[68].
Abbaye de Valcroissant, classée au titre des monuments historiques[93]. Ancienne abbaye cistercienne (MH) du XIIe siècle au XVIe siècle. Une exploitation agricole s'est installée dans les ruines : abside d'origine, voûte en berceau, rosace romane, chaire, boiseries du chœur, maître-autel du XVIIe siècle[36].
Base de la muraille gallo-romaine en matériaux de réemploi (boulevard du Cagnard).
Les remparts de Die.
La porte Saint-Marcel, dernière des trois portes de l'ancienne cité de Die.
La tour de Purgnon.
Le musée de Die.
Patrimoine culturel
Le musée de Die et du Diois (musée de France, municipal) abrite des collections archéologiques et historiques remontant au Néolithique. La période gallo-romaine, la plus riche, s'illustre par les autels tauroboliques, classés au titre des monuments historiques[94]. Sont aussi présentés le Moyen Âge de cette cité épiscopale et les ravages des guerres de Religion[réf. nécessaire].
Le musée se trouve dans un hôtel particulier du XVIIIe siècle dans le centre-ville (ouvert d'avril à octobre)[réf. nécessaire].
André Pitte, né à Pantin : résidant à Die, écrivain, créateur des éditions À Die, directeur de rédaction de la revue l'Alpe, inventeur et organisateur de la fête de la transhumance[97], décédé en 2006[98].
Héraldique, logotype et devise
En 1891, les armoiries de la ville de Die étaient : De gueules au château surmonté de trois tourelles d'argent[26].
1897 : André Mailhet : Histoire de Die, collection Monographies des villes et villages de France, éditions Le Livre d'histoire, 1897, réédition 2003 (sans actualisation).
1995 : Collectif (sous la direction d'André Pitte) : Le guide du Diois, éditions A Die, 1995.
1999 : Collectif : Die, histoire d'une cité, article L'époque romaine (par Henri Desaye) p. 29-66, éditions Patrimoine de la Vallée de la Drôme, Die, 1999.
2006 : Jacques Planchon : Die (Drôme), de la ville ouverte à la ville fortifiée, Gallia, no 63, 2006, p. 75-79 (sur le site Persée).
2010 : Jacques Planchon : Carte archéologique de la Gaule, 26 - La Drôme, article Die, p. 245-348, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 2010.
2012 : Henri Desaye et Bernard Rémy : Inscriptions Latines de Narbonnaise, VII, les Voconces, 1, Die, article Introduction, p. 41-52, Gallia, XLIV suppl. (ILN), CNRS Éditions, Paris, 2012.
Kate Fletcher, Le buste de la comtesse de Die. Un monument en questions, Die, Le Paradoxe du singe savant, coll. « Matrimoine-en-Diois », .
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
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