Sainte-Croix est situé à 8 km à l'ouest de Die (chef-lieu du canton) et à 30 km à l'est de Crest.
Lire l'étude R. Breyton et Nathalie Bernard (2016), page 2[1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 959 mm, avec 8,2 jours de précipitations en janvier et 5,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Die », sur la commune de Die à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 939,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Voies de communication et transports
Lire l'étude R. Breyton et Nathalie Bernard (2016), page 32[1].
Urbanisme
Typologie
Au , Sainte-Croix est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Die, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (61,4 %), zones agricoles hétérogènes (22 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,7 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lire l'étude R. Breyton et Nathalie Bernard (2016), pages 34 à 40[1].
Antiquité : les Gallo-romains
Présence d'une borne milliaire (aujourd'hui transformée en fontaine)[13].
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie : au point de vue féodal, la communauté de Sainte-Croix faisait partie du mandement de Quint (voir Les Tours) mais, au XIIe siècle, elle était appelée terre de Quint[15].
Avant 1790, Sainte-Croix était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et sénéchaussée de Crest.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die. Son église avait été celle d'une commanderie de l'ordre de Saint-Antoine, établie en 1289 dans les bâtiments d'un prieuré de chanoines réguliers. Ce prieuré était qualifié d'abbaye. De lui dépendaient les prieurés de Saint-Julien-en-Quint, Saint-Étienne-en-Quint et Vassieux. Les dîmes de la paroisse appartenaient au commandeur, qui nommait à la cure.
En 1777, l'ordre de Saint-Antoine avait été remplacé par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte[15].
Les Tours
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[16] :
1140 : mention du mandement : mandamentum de Quinto (cartulaire de Durbon).
1178 : mention du château de Quint : castrum quod dicitur Quintum' (cartulaire de Die, 5).
1214 : mention du château de Quint : castrum de Quinto' (cartulaire de Die, 17).
1242 : Turres de Quinto (J. Chevalier, Hist. de Die, I, 475).
1266 : mention de la châtellenie : castellania de Quinto et de Pontasio (cartulaire de Léoncel, 227).
1442 : mention du château de Quint : castrum Quincti (choix de docum., 267).
1676 : les Tours de Quint (inventaire de la chambre des comptes).
1891 : Les Tours, ruines de la commune de Sainte-Croix. Ces ruines, qui se trouvent sur une montagne commandant le cours de la Drôme, sont celles de l'ancien château de Quint.
1329 : les comtes de Valentinois donnent une charte de libertés aux habitants.
1419 : la terre devient domaniale.
1434 : le mandement de Quint est engagé aux Harcourt.
1441 : il est engagé à Guillaume de Poitiers, seigneur de Barry.
1464 : les biens de Guillaume sont confisqués et donnés à François d'Eurre, valet de chambre du roi Louis XI.
La seigneurie est recouvrée par les Poitiers-Saint-Vallier, héritiers de Guillaume. Ils la conservent jusqu'à la mort de Diane de Poitiers en 1566.
1566 : elle fait retour au domaine delphinal.
1638 : elle est engagée aux Perrachon.
1652 : elle est vendue aux La Baume-Pluvinel, derniers seigneurs.
Le mandement de Quint comprenait les paroisses ou communautés de Barsac, Pontaix, Sainte-Croix, Saint-Andéol-et-Saint-Étienne-en-Quint, Saint-Julien-en-Quint et Vachères.
La châtellenie de Quint avait la même étendue que le mandement[16].
De la Révolution à nos jours
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Pontaix. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Die[15].
Politique et administration
Tendance politique et résultats
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Administration municipale
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Politique environnementale
Une étude sur le développement durable a été faite en 2016[1].
Finances locales
Lire l'étude R. Breyton et Nathalie Bernard (2016), page 33[1].
Jumelages
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2021, la commune comptait 103 habitants[Note 2], en stagnation par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
les trois tours isolés datent du XIIIe siècle et sont les vestiges du château médiéval déserté puis détruit à la fin des guerres de Religion.
La tour sud commandait la vallée de la Drôme où étaient installés ponts et péages. Elle était particulièrement fortifiée (peu de surface, construction pentagonale) et avait essentiellement un rôle de surveillance.
La tour est commandait la vallée de la Sure. De plan carré, elle comprenait trois niveaux. Elle avait une fonction plus résidentielle.
La tour nord commandait les vallées de Quint et de la Sure. Elle prend les dimensions d'un véritable château. Le premier niveau devait servir de lieu de stockage. Le deuxième niveau, également voûté, devait servir de salle de prestige ou aula. On y trouve des latrines. Le troisième niveau, accessible par une trappe, devait faire office d'appartement privé (pour le seigneur, sa famille ou ses serviteurs.) Il était couvert d'un toit de lauzes[réf. nécessaire].
Église des XIe et XIIIe siècles : aujourd'hui, les cultes catholique et protestants se partagent le bâtiment. On peut y voir une Vierge en bois polychrome[13].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )