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Didier Denis

Didier Denis est un compositeur français né le à Paris.

Biographie

Didier Denis naît le à Paris[1],[2].

Il étudie au Conservatoire de Paris avec Henri Challan (harmonie), Marcel Bitsch (contrepoint et fugue), Jean Rivier (composition) et Olivier Messiaen (analyse), compositeur qui va durablement l'influencer « dans sa conception du rythme et du déroulement du temps »[2],[1]. Au sein de l'établissement, il obtient plusieurs prix entre 1958 et 1971[1].

En 1968-1969, Didier Denis est lauréat du Prix de la Fondation de la Vocation[1],[2].

En 1969 et 1971, il obtient le Prix de la Fondation Lili Boulanger[1].

Entre 1971 et 1973, il est pensionnaire de l'Académie de France à la Villa Médicis à Rome[1],[2].

Lauréat du Prix de la Sacem en 1973 et 1984 et de la « Villa Médicis hors les murs » en 1987, Didier Denis est inspecteur de la musique au Ministère de la Culture entre 1982 et 1991[1]. Après une année sabbatique accordée par le ministère, durant laquelle il se consacre exclusivement à la composition, il devient professeur de composition au Conservatoire de Toulouse puis directeur de l'École de musique et de l'ensemble instrumental de l'Ariège en 1992[1].

Comme compositeur, passionné par la voix, Didier Denis est notamment l'auteur de nombreuses œuvres vocales, dont Cinq fois je t'aime (1968, créée à Paris en 1970) pour colorature, récitant et orchestre. D'une façon générale, au sein d'un large catalogue qui recouvre divers genres, « il sait allier un souci de la forme à une grande fraîcheur dans le coloris orchestral[2] ».

Œuvres

Parmi ses œuvres, figurent[3] :

Musique pour orchestre ou pour ensemble

  • Chants de Tse Yeh pour piano et 12 instruments (1966) ;
  • Lèvres, rouge pour alto et 30 instruments (1973) ;
  • Les Herbes folles de la campagne pour 71 guitares, soprano et luth (1975) ;
  • T'aimer beaucoup, t'aimer d'amour, sept fois d'amour pour cor et 60 instruments à cordes (1985) ;
  • Urbicande symphonie (1985-1988) ;
  • des musiques de scène.

Musique de chambre

  • Trio pour flûte, clarinette et basson (1966) ;
  • Fugue indoue pour 2 groupes d'instruments à percussion (1968) ;
  • Triangle au soleil à 7 branches pour quartette de jazz et 11 instrumentistes (1969) ;
  • Amore stelle pour flûte en sol et alto (1983) ;
  • Ivre de t'aimer beaucoup, ivre de t'aimer d'amour, ivre de l'aimer trente et une fois d'amour pour violoncelle et 23 instruments à vent (1987) ;
  • des pièces pour instruments seuls.

Musique vocale

  • Sagesse, force, beauté, l'amour pour soprano coloratura, 12 instruments et 6 instruments à percussion (1967) ;
  • Cinq fois je t'aime, sur des textes de Boris Vian, pour récitant, soprano et orchestre (1968) ;
  • Puzzle pour voix, guitare espagnole et percussion (1970) ;
  • C'est pas une raison pour soprano, ténor, batteur de jazz, 10 instrumentistes et bande enregistrée (1970) ;
  • Trois !!! partout... pour soprano et 6 instrumentistes (1971) ;
  • La Vieille danse pour soprano et 6 instrumentistes (1972) ;
  • Le Coq pour 12 voix mixtes (1972) ;
  • Obscur et froncé comme un œillet violet, pour soprano coloratura, soprano, 42 voix mixtes et 6 instrumentistes (1972) ;
  • Khamaïleôn pour soprano et 3 clarinettes en la (1986) ;
  • Les Temps sont révolus pour voix et instrument (6 versions ; 1991 ; pour soprano et 27 instrumentistes (1992) ;
  • À la grâce de Dieu pour soprano lyrique, chœur d'enfants (18 voix) et 10 instrumentistes (1992) ;
  • des pièces pour voix seule ;
  • des pièces pédagogiques.

Références

  1. a b c d e f g et h Baker et Slonimsky 1995, p. 985.
  2. a b c d et e Vignal 2005, p. 292.
  3. Baker et Slonimsky 1995, p. 985-986.

Bibliographie

Liens externes

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