Delphine Borione, née à Paris le (62 ans), est une diplomatefrançaise, ancienne élève de l'École nationale d'administration (promotion "Michel de Montaigne", 1988). Ministre plénipotentiaire depuis 2019, elle est ambassadrice représentante permanente de la France auprès des organisations des Nations unies à Rome de 2017 à 2020 et depuis ambassadrice thématique chargée des droits de l'homme.
Biographie
Diplômée de Sciences Po Paris (1982), titulaire d'un diplôme d'études approfondies (1983) en histoire des relations internationales (Paris IV) et d'une licence (1985) en droit des affaires (Paris I), elle a notamment été en poste en Italie (de 1993 à 1999 détachée au Programme alimentaire mondial des Nations unies, puis de 2003 à 2006 à l'Ambassade de France à Rome comme conseillère culturelle) et au Kosovo (en 1999 : comme conseillère du représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, Bernard Kouchner, auprès de la Mission d'administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo (MINUK), puis comme responsable du poste diplomatique français : bureau de liaison devenu ambassade après la reconnaissance de l'indépendance du pays par la France) à Pristina de 2007 à 2009[1]. Elle a également été conseillère technique à l'Élysée sous la présidence de Jacques Chirac (2002-2003, 2006-2007) chargée notamment des réunions G7/G8.
Elle s'intéresse particulièrement à l'art contemporain et est fondatrice, avec son mari Ludovico Pratesi, de l'association culturelle romaine "Futuro".
Elle est nommée par Bernard Kouchner le directrice de la coopération culturelle et du français à la direction générale de la mondialisation du ministère des affaires étrangères et européennes[2].
Le décret du lui confie également « la terminologie et la néologie du ministère des affaires étrangères » qui relevaient auparavant du service des affaires francophones[4].
La direction de la coopération culturelle et du français est supprimée le . Elle assure alors le secrétariat général de la concertation sur l'avenir de l'enseignement français à l'étranger, tout en conservant la présidence du réseau EUNIC.
Elle est ensuite nommée en au secrétariat général de l'Union pour la Méditerranée[5], avec le titre de secrétaire générale adjointe pour les affaires sociales et civiles[6].
Le , elle est nommée en Conseil des ministres ambassadrice pour les droits de l’homme, chargée de la dimension internationale de la Shoah, des spoliations et du devoir de mémoire[8].
En mars 2024, elle est nommée ambassadrice au Mexique[9].