Cet article est une ébauche concernant le christianisme et le Vatican.
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La déchristianisation est un mouvement de détachement de la foi et de la pratique religieuse chrétienne. Ce terme, qui concerne l’ensemble des confessions chrétiennes, est utilisé pour la première fois par Félix Dupanloup dans les années 1840. Perçue à partir du XIXe siècle dans le cadre d’un catholicisme dominant qui ne parvient pas à maintenir son hégémonie avec le recul des colonisations et l'affirmation de leurs religions d'origine par les populations extra-européennes, cette tendance sociétale trouve en partie ses racines au siècle des Lumières[1].
La déchristianisation est une diminution massive de la pratique religieuse dans les pays de culture chrétienne. Ce processus transparait dans l'évolution des mœurs et aussi dans le recul des vocations religieuses. La perte d'influence morale de l'Église catholique s'observe en France, par exemple, en 1967 avec la loi Neuwirth légalisant l'usage et la diffusion de la pilule contraceptive[2].
Sous un phénomène étiqueté « déchristianisation », on peut distinguer cinq types de récessions[3] :
Cette récession de la pratique est observée à Paris et en banlieue au milieu du XIXe siècle par le vicaire Meignan, envoyé en mission d'observation dans les paroisses par l'archevêque de Paris Georges Darboy[5].
Dans sa forme du 28 octobre 2008, cet article est une adaptation de l'article déchristianisation, de l'ancien site wikikto.eu sous GFDL.