Haïti a deux langues officielles, le créole haïtien parlé par 98 % de la population et le français haïtien parlé par entre 2 et 18 % de la population. À cause de la proximité avec des pays anglophones et hispanophones, une partie parle ou utilise l'anglais ou l'espagnol parlé par 5 % de la population.
: Commémoration du tremblement de terre qui a dévasté Port-au-Prince, Leogane ; l'Ouest et le Sud-Est d'Haïti (Jacmel).(Jour Férié)
1er mai : Jour de l'Agriculture et du Travail (jour férié)
18 mai : Création du Drapeau Haïtien à l'Arcahaie par Dessalines, le libérateur de Haïti qui arrachait le blanc du drapeau Français et faire recoudre le bleu rapproché du rouge par Catherine Flon, un nom retenu dans l'histoire d'Haïti. C'est aussi le jour de l'Université. Mai 1803, (jour férié)
17 octobre Commémoration de la mort de l'Empereur Jean-Jacques Dessalines le Grand assassiné au Pont-Rouge (Nord de Port-au-Prince) par ses soldats (Gabar et Guérin) sous la dictée des Généraux Henry Christophe et Alexandre Pétion, les plus cités. Mutilé, ses restes ont été ramassés par une femme connue sous le nom Défilée que l'histoire taxait de folle pour les amener dans un sac au cimetière Saint Anne de Port-au-Prince. Octobre 1806, (jour férié
La cuisine haïtienne vient de la fusion des saveurs des peuples qui ont habité le pays ainsi que des plats caribéens comme le riz national (avec des haricots) ou la banane pesée (bananes vertes frites).
Les influences françaises, présentes dans leur cuisine, mais elles sont surtout représentatives de leur situation dans les Caraïbes. Ils ont cependant leur propre saveur en raison de l'absence d'influence espagnole par rapport aux autres îles des Caraïbes. Le style de cuisine utilisé est principalement créole et comprend une forte utilisation de poivre dans la majorité de leurs plats. L'amidon est l'un des principaux aliments de base, et de nombreux plats comprennent des pommes de terre, du riz, du maïs, des haricots et des bananes plantains[1].
L'ethnographeJean Price Mars, à écrit un livre « So spoke the uncle » (en français Ainsi parla L'oncle), qui parle du savoir traditionnel et plaide en faveur d'un plus grand respect et d'une plus grande appréciation de la culture paysanne, d'origine africaine et essentiellement orale. Depuis lors, de nombreux auteurs et penseurs documentent la richesse et la complexité du savoir traditionnel du pays, que ce soit dans son approche de l'éducation et de la moralité, l'architecture et la construction ou la botanique et la médecine[4].
La plupart de la littérature haïtienne est écrite en langue française. De plus en plus d'auteurs n'écrivent plus en langue créole. Parmi les écrivains de la diaspora haïtienne se trouvent également des auteurs de langue anglaise (comme Edwidge Danticat) et de langue espagnole (comme Micheline Dusseck).
Dans la littérature haïtienne, le conte traditionnel tient une place à part, notamment à travers les récits d'origine africaine que les esclaves ont rapportés avec eux lors du commerce triangulaire. Les contes de Bouqui et Malice font partie du patrimoine culturel d'Haïti. L'écrivain haïtien Alibée Féry fut le premier à transcrire ces contes traditionnels.
La peinture a toujours été une forme d'expression traditionnelle en Haïti, comme en témoignent les décorations murales et les illustrations d'inspiration religieuse, dont certaines remontent au XVIIIe siècle. Si les milieux cultivés privilégient, au cours des XVIIIe et XIXe siècles, le style académique, les artistes populaires créent des œuvres qui se distinguent par l'usage des couleurs et des aplats, et par des thèmes mystiques et traditionnels. Au milieu du XXe siècle, émerge le style des « naïfs haïtiens », salués par les intellectuels européens, et le courant des peintres vaudous. Les peintures haïtiennes sont aussi une manière de montrer nos sentiments.
L'art haïtien se caractérise par des couleurs éclatantes, une perspective naïve et un humour sournois. Les gros aliments délectables et les paysages luxuriants sont les sujets favoris de ce pays. Le marché est l'activité la plus sociale de la vie rurale et occupe une place importante dans les sujets. Les animaux de la jungle, les rituels, les danses et les dieux évoquent le passé africain[10].
Les artistes peignent également des fables. Les gens sont déguisés en animaux et les animaux sont transformés en personnes. Les symboles prennent une grande signification. Par exemple, un coq représente souvent Aristide et les couleurs rouge et bleu du drapeau d'Haïti, représentent souvent le Fanmi Lavalas[10].
De nombreux artistes se regroupent en écoles de peinture, comme l'école du Cap-Haïtien, qui présente des représentations de la vie quotidienne en ville, l'école de Jacmel, qui reflète les montagnes escarpées et les baies de cette ville côtière, ou l'école de Saint-Soleil, qui se caractérise par des formes humaines abstraites et est fortement influencée par le symbolisme vaudou[10].
La musique constitue une partie importante de la vie des Haïtiens. Les formes de cadences musicales sont variées. Le Kompa, la musique messagère, le Twoubadou, le zouk et le rythme racine forment le quatuor de base de la culture propre à l'île. Ces musiques connaissent des évolutions pour s'allier harmonieusement à des rythmes de rumba, de jazz ou de rock.
À côté de ces formes, les musiciens sont influencés par les rythmes des pays voisins : le merengue, mais aussi le hip-hop, le ragga ou le reggae. Si certains musiciens restent sur l'île, d'autres exportent leur art dans le monde, comme Ti Jack.
Les auteurs ont révélé par la suite qu’ils n’avaient pas pris le risque de citer Arnold Antonin dans leur bibliographie en raison de la répression de la dictature des Duvalier.
Le cinématographe fait son apparition en Haïti pratiquement en même temps que dans les autres pays du monde. Le , un représentant du cinématographe Lumière, Joseph Filippi, de passage sur l'île, effectue la première projection publique au Petit séminaire. Le lendemain, il filme un incendie à Port-au-Prince.
On dispose encore, dans les archives américaines de la Bibliothèque du Congrès de Washington, de nombreuses séquences sur la période de l'occupation américaine de 1923-1934, représentant les actions des marines et les cérémonies officielles.
Autres scènes : marionnettes, mime, pantomime, prestidigitation
Les arts mineurs de scène, arts de la rue, arts forains, cirque, théâtre de rue, spectacles de rue, arts pluridisciplinaires, performances manquent encore de documentation pour le pays …
(da + en) Jorgen Leth, Billeder fra Haiti-Images of Haiti, Danemark, Kunsthallen Brandts Klaedefabrik, (ISBN9788777660870)
Haïti-Anges et Démons, Genève, Hoebeke/Halle Saint Pierre, (ISBN2-84230-102-1)
Jean-Marie Drot, Haïti : Art Naïf : Art Vaudou, Italie, Edizioni Carte Segrete, (ISBN88-85203-58-2)
Jean-Marie Drot, La rencontre des deux Mondes vue par les peintres haïtiens, Italie, Edizioni Carte Segrete, (ISBN88-85203-58-2)
Philippe Becoulet,Jean-Marie Drot, Gerald Alexis, Etzer Charles, Michel Monnin, Isabelle Choko, La peinture Haïtienne : Dialogue du Réel et de l'Imaginaire, Strasbourg, Nordhouse,
(en) Ute Stebich, Haitian Art : [exhibition held at Brooklyn museum, September 2-November 5, 1978, at Milwaukee art center, December 22, 1978-February 4, 1979, at New Orleans museum of art, September 15-October 28, 1979], Brooklyn Museum, USA, Falcon prees, (ISBN0-8109-1053-5)
Jean-Marie Drot, Chez les peintres de la Fête et du Vaudou en Haiti, Genève, Skira,
(en) J. Michael Dash, Culture and Customs of Haiti, Westport, Conn., Greenwood Press, (ISBN978-0-313-30498-9)