La commune de Cousances-lès-Triconville est découpée en deux parties habitables distinctes, séparées d'environ 6 kilomètres. Elle est entourée de forêts, champs cultivables et d'un chemin de fer qui relie Paris à Nancy. Le large ruisseau La Deuë[1] prenant source à proximité longe la commune, toutefois celui-ci n'a pas de rapport avec la Cousances.
La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins versants de la Meuse et de la Seine au sein respectivement du bassin Rhin-Meuse et du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aire, le ruisseau de Girouet, le ruisseau de la Fontaine, le cours d'eau 01 de la commune de Cousances-les-Triconville, le cours d'eau 03 de la commune de Cousances-les-Triconville, le cours d'eau 01 de Triconville et le cours d'eau 04 de la commune de Cousances-les-Triconville[2],[Carte 1].
L'Aire, d'une longueur de 125 km, prend sa source dans la commune de Saint-Aubin-sur-Aire, à 324 m d'altitude, et se jette dans l'Aisne, en rive droite à Senuc, à 104 m d'altitude, après avoir traversé 36 communes[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 054 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Erneville aux Bois_sapc », sur la commune d'Erneville-aux-Bois à 3 km à vol d'oiseau[6], est de 9,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 021,5 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,2 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Au , Cousances-lès-Triconville est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (68,2 %), forêts (26,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), prairies (1,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
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Cousances-lès-Triconville est le résultat de la fusion de deux villages effectuée en 1973. L'un se nommait Triconville, le second Cousances-aux-Bois. Encore aujourd'hui, les panneaux signalant les entrées en agglomération affichent ces appellations.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Cussiliacum in pago Barrense (709) ; Cussiacum, Cursiriacum ou Cussiriacum (1106) ; Cousance-au-Bois (1579) ; Cousancelle-aux-Bois (1711) ; Cousancium-in-Silvis (1749)[16].
Dérivé de l'hydronyme prélatin *cosa suivi du suffixe -antia[17], le territoire de la commune est drainé par l'Aire, le ruisseau de Girouet, le ruisseau de la Fontaine.
La préposition « lès » permet de signifier la proximité d'un lieu géographique par rapport à un autre lieu. En règle générale, il s'agit d'une localité qui tient à se situer par rapport à une ville voisine plus grande. La commune de Cousances indique qu'elle se situe près de Triconville.
Histoire
Située le long de la ligne de Paris à Strasbourg, la commune n'a jamais eu de gare à son nom. La gare la plus proche se trouvait à mi-chemin entre Ernecourt, Loxéville et Cousances-lès-Triconville, et était baptisée « Ernecourt-Loxéville ». Elle est désormais fermée et son bâtiment a été victime d'un incendie[18].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2021, la commune comptait 145 habitants[Note 3], en évolution de −0,68 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Depuis les années 1960 existe une pisciculture de truites à Cousances-lès-Triconville, proposant des services pour professionnels ainsi qu'accueillant le grand public venant pêcher la truite.
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Blason
Écartelé en sautoir : au 1er de gueules au vannet, au 2e d'azur à la fleur de lis de jardin d'argent, au 3e d'azur à la truite courbée et posée en pal, au 4e de gueules à un besant chargé le la lettre onciale M de gueules, les quatre meubles d'argent, au sautoir réduit d'or brochant sur la partition.
Détails
Création de R.A. Louis avec les conseils de la commission héraldique de l'UCGL. Adopté par la commune en mars 2013.
Triconville a donné son nom à une maison de nom et d'armes, qui portait : de gueules à trois bandes d’argent, au franc quartier d'azur au lion d'or[25].
Voir aussi
Bibliographie
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↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Félix Liénard, Dictionnaire topographique de la France : Dictionnaire topographique du département de la Meuse, vol. 1, Paris, Impr. nationale, , p. 62.
↑Michèle Benoît et Claude Michel, Noms de lieux du Département de la Meuse, Éditions régionalismes, , p. 47.