Durant la guerre russo-turque de 1806-1812, une armée cosaque « du Bas-Danube et du Boudjak » avait déjà été créée en 1807 dans cette région alors encore ottomane, mais elle fut rapidement dissoute[1].
En 1828 deux régiments de cosaques du Danube au service de l’armée impériale russe sont créés : un régiment d’infanterie et un de cavalerie.
En 1868 l’armée est dissoute dans le cadre des réformes administratives d’Alexandre II. Les cosaques ont le choix entre continuer à servir sur la frontière sous administration civile, ou bien intégrer l'armée régulière. Comme beaucoup avaient pris de l’âge, la plupart sont devenus fermiers[3].
L’uniforme des cosaques du Danube était celui des cosaques du Don, à la différence que les éléments bleus du Don sont remplacés par du rouge[5].
Notes et références
↑Un dicton populaire moldave, cité par le poète Vasile Alecsandri, en perpétue la mémoire : Ce ne facem fetelor ? c-au venit Cazacii ! ne ridică fustele, și ne dau jos cracii ! (« Qu'est-ce qu'on fait, les filles ? les Cosaques sont là ! ils soulèvent nos jupes, et descendent nos bas ! »).
↑А. Защук , Материалы для географии и статистики России, собранные офицерами Генерального штаба. Бессарабская область. Часть 2, Тип. Э. Веймара, 1862, sur [1].
↑Anthony Babel, La Bessarabie, éd. Félix Alcan, Genève et Paris, 1932.
↑Nikolaï Théodorovitch Bougaï, Informations des rapports de Béria et de Krouglov à Staline, éd. de l’Acad. de sciences de Moldavie nr. 1, Chișinău, 1991 (Н.Ф. Бугай «Выселение произвести по распоряжению Берии…» О депортации населения из Молдавской ССР в 40-50- е годы – Исторические науки в Молдавии. № 1. Кишинев, 1991. 1.0), Déportation des peuples de Biélorussie, Ukraine et Moldavie, éd. Dittmar Dahlmann et Gerhard Hirschfeld, Essen, Allemagne, 1999, p. 567-581 (Депортация народов из Украины, Белоруссии и Молдавии : Лагеря, принудительный труд и депортация. Германия. Эссен. 1999. 1.3).