Confessions d’un mangeur d’opium anglais est un récit autobiographique écrit par Thomas de Quincey à propos du laudanum (mélange d’alcool et d’opium) et de son influence sur sa vie. D’abord publié de façon anonyme entre septembre et octobre 1821 dans le London Magazine, les Confessions seront éditées en 1822, puis ré-éditées en 1856 après que de Quincey y eut apporté des modifications.
Dans l’édition originale[1], le récit était divisé en deux parties :
Bien que de Quincey ait été par la suite critiqué pour s’être trop attardé sur le plaisir procuré par l’opium et pas assez sur les aspects négatifs de l’addiction, la partie intitulée Les Souffrances de l’opium est en réalité bien plus longue que la partie sur les plaisirs. Cependant, même lorsqu’il essaye de communiquer les vérités les plus sombres, les propos de De Quincey peuvent être empreints de la séduction convaincante de l’expérience de l’opium procure :
En 1828, Alfred de Musset en publie une traduction française peu fidèle sous le nom de L'Anglais mangeur d'opium[4].
Une traduction partielle de ce texte en français a été faite par Charles Baudelaire, qui en a rédigé un commentaire constituant la seconde partie des Paradis artificiels, intitulée Un mangeur d'opium.
Le compositeur portugais Luís de Freitas Branco (1890-1955) s'en est inspiré pour la partition de ses Paradis artificiels, considérée comme l'un de ses chefs-d'œuvre[5].
Un roman de science-fiction a reçu un titre ressemblant : Confessions d'un automate mangeur d'opium.
Le groupe de Oi! français Paris Violence rend hommage à l'ouvrage dans sa chanson Confessions d'un opiomane, qui figure sur l'album En attendant l'Apocalypse paru en 2003[6].
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