La communauté d'agglomération du Mont-Valérien est créée par les villes de Suresnes et Rueil-Malmaison, villes traditionnellement de droite, au [1]. Elle regroupe alors 123 000 habitants sur 1 834 hectares dont 162 hectares d’espaces verts et 200 hectares de forêts[1].
Elle s'étend à Nanterre, chef-lieu des Hauts-de-Seine et ville historiquement marquée à gauche, au [2].
Dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris, la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit la création d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale. Les EPT exercent également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.
Le président de l'intercommunalité, Patrick Ollier, a milité sans succès pour la création d'un vaste établissement public territorial qui aurait constitué un regroupement de dix-huit villes peuplées d'un million d'habitants[4]
La communauté de communes du Mont Valérien comptait en 2010, 215 334 habitants sur 30,52 km2, ce qui lui donne un poids démographique supérieur à celui des villes de Rennes, Reims ou encore Grenoble.
Certains écarts de statistiques trouvent leur origine dans le fait qu'avant l'existence des Hauts-de-Seine (création en 1968), Rueil-Malmaison était dans le département Seine-et-Oise (78) tandis que Nanterre et Suresnes se situaient dans le département de la Seine (75, département de Paris à sa création en 1790).
À la suite de l'adhésion de Nanterre en 2011, le siège de la communauté d'agglomération avait été fixé Place de la Boule, à Nanterre, chef-lieu de département, à partir du [10].
La Communauté d'agglomération était administrée par son conseil communautaire constitué, pour le mandat 2014-2015, de 64 membres, avec une représentation de chaque ville sur la base de 30 sièges répartis à égalité et de 34 sièges répartis proportionnellement au nombre d'habitants, soit[11] :
Alain Rimbault, élu de Nanterre, chargé des finances, de la commande publique et des marchés ;
François Le Clec'h, élu de Rueil-Malmaison, chargé des finances et du budget ;
Guillaume Boudy, élu de Suresnes, chargé de la commission locale d'évaluation des charges (CLECT) ;
Patrice Marchal, élu de Nanterre, chargé des ressources humaines ;
Monique Bouteille, élue de Rueil-Malmaison, chargée des transports, déplacements et aménagement ;
Cécile Guillou, élue de Suresnes, chargée de la collecte et du traitement des déchets ;
Alexis Martin, élu de Nanterre, chargé du développement durable ;
David Bousso, élu de Rueil-Malmaison, chargé du développement économique ;
Gunilla Westerberg-Dupuy, élue de Suresnes, chargée de la politique de la Ville et des actions sociales ;
Éric Le Lann, élu de Nanterre, chargé de l'habitat et du lohgement ;
Denis Gabriel, élu de Rueil-Malmaison, chargé de la voirie, de l'éclairage public et des réseaux divers ;
Loïc Degny, élu de Suresnes, chargé de la communication et de la promotion du territoire[12],[13].
Toutefois, en application de la charte de gouvernance[14] de l'agglomération, les présidents démissionnent après deux années d'exercice. De ce fait, Patrick Ollier, député-maire de Rueil-Malmaison a été élu président de la communauté le 23 janvier 2015 pour la période 2015-2016, Christian Dupuy, maire de Suresnes, élu premier vice-président chargé de l'administration générale et Patrick Jarry, second vice-président chargé des affaires intercommunales[15].
La communauté d'agglomération était financée par la fiscalité professionnelle unique (FPU)[21]. Celle-ci a succédé a la Taxe professionnelle unique (TPU), et assure une péréquation fiscale entre les communes regroupant de nombreuses entreprises et les communes résidentielles.
Réalisations
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L'extension de la partie centre d'affaires de La Défense est prévue sur Nanterre, dans le secteur des Groues, entre la Grande Arche et la commune de La Garenne-Colombes.
La construction de la salle de spectacle et stade de rugby d'une capacité de 40 000 spectateurs, sous le nom de projet Arena 92, est programmée pour 2016 sur la commune de Nanterre, entre le Grande Arche et la Préfecture des Hauts-de-Seine. Il sera le stade résident du Racing 92.
Notes et références
↑ a et b« Naissance d’un nouveau territoire : Depuis le 1er janvier 2009, les communes de Rueil-Malmaison et de Suresnes se sont associées et forment désormais la Communauté d’Agglomération du Mont-Valérien. », Mont-Mag, no 13, , p. 3-7 (lire en ligne).
↑« Nanterre rejoint Rueil-Malmaison et Suresnes au sein de la communauté d’agglomération du Mont-Valérien : La CAMV devient ainsi la première intercommunalité d’Ile-de-France composée de plusieurs couleurs politiques », Mont-Mag, no 3, , p. 3-7 (lire en ligne).
↑« Election du Président de la Communauté d’agglomération du Mont-Valérien », Procès-verbal de la séance du conseil de la communauté d'agglomération du Mont-Valérien, , p. 2 (lire en ligne).
↑« Vos 64 conseillers communautaires », Mont-Mag, no 16, , p. 6-7 (lire en ligne).
↑ a et b« Un nouveau président pour l'agglo », Mont-Mag, no 19, , p. 10 (lire en ligne).
↑« Election du Président de la Communauté d’agglomération du Mont-Valérien », Procès-verbal de la séance du conseil de la communauté d'agglomération du Mont-Valérien, , p. 3 (lire en ligne).
↑« Un nouveau président : Conformément à la Charte de gouvernance, lors du conseil communautaire du 17 janvier 2013, l’agglo du Mont-Valérien a changé de président.
Patrick Jarry, maire de Nanterre, conseiller général des Hauts-de-Seine, assure la présidence de la CAMV pour deux ans. », Mont-Mag, no 11, , p. 7 (lire en ligne).
↑« Les compétences de la communauté d'agglomération », Mont-Mag, no 16, , p. 3 (lire en ligne).
↑« Les décisions du conseil communautaire », Mont-Mag, no 4, , p. 3-4 (lire en ligne).