À l’issue de celle-ci, lors de laquelle Tixier-Vignancour obtient 5,2 % des voix, les Comités TV deviennent le parti Alliance républicaine pour les libertés et le progrès (ARLP), qui n’obtient pas de succès et disparaît vers 1974.
Historique
Débuts
Officieuse depuis l’année précédente, la formation paraît dans le Journal officiel du , sous le nom d’« Association pour le soutien de la candidature d'opposition nationale à la présidence de la République ». Elle est couramment appelée « Comités Tixier-Vignancour » (Comités TV), du nom de son fondateur, l’avocat d’extrême droite Jean-Louis Tixier-Vignancour[1].
Lors de l’élection présidentielle de , Jean-Louis Tixier-Vignancour arrive en quatrième position au premier tour, avec 5,20 % des suffrages exprimés, réalisant ses meilleurs scores dans le Midi, où vivent de nombreux pieds-noirs ayant dû quitter l’Algérie, le Var lui accordant même 14 %. Résolument antigaulliste en raison de la politique algérienne du Général, le candidat d’extrême droite appelle à voter au second tour pour le représentant de l’union de la gauche, François Mitterrand, une consigne qui divise ses partisans[2].
Les défections se multiplient dans les années qui suivent. Devenu secrétaire général du parti en 1967, Raymond Le Bourre se brouille avec Jean-Louis Tixier-Vignancour et quitte rapidement ses fonctions. En 1968, Yvan Anchier crée l'Union pour le progrès et les libertés (UPL), s'opposant au rapprochement de Tixier-Vignancour avec la majorité. À son tour secrétaire général, Gaston de Sansac démissionne en 1971 pour fonder l'Alliance républicaine indépendante et libérale (ARIL)[1].
↑Ariane Chebel d'Appollonia, L'Extrême droite en France : de Maurras à Le Pen, Bruxelles, Complexe, coll. « Questions au XXe siècle », , 446 p. (ISBN978-2870272404), « De la reconstruction à la régression (1945-1968) ».
↑« L'Alliance républicaine pour les libertés et le progrès a tenu son premier congrès national », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).