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Description
Extérieur
Les travaux de construction et d'embellissement se poursuivirent jusqu'à la fin du XVIIe siècle, et d'importantes restaurations furent effectuées en 1860 par l'architecte diocésain Alphonse Durand[3],[4].
L'église est de vastes dimensions, avec un chevet de plan carré.
La façade est du XIIIe siècle et fut en partie restaurée au XIXe siècle. Les deux tours qui l'encadrent contiennent les trois cloches.
Le portail sud est de style gothique flamboyant des XVe et XVIe siècles. Le portail nord a été construit du temps du roi Henri II (1547-1559) en style Renaissance.
L'église possédait une tour centrale et une flèche, détruites durant la Seconde Guerre mondiale.
Façade ouest.
Vue du flanc sud.
Intérieur (détail).
Vue plongeante du boulevard du chapitre : on devine l'emplacement de la tour.
Intérieur
Les dimensions de la collégiale sont de 70 m de longueur, 24 m de largeur au transept et 21 m sous la voûte.
Vitraux
Ils ont été exécutés en grande partie par des maîtres verriers du XVe siècle. Les vitraux du bas-côté sud sont datés de 1540 et ceux du haut de la nef de 1560.
La verrière de la vie de sainte Clotilde a été offerte par Alexandre La Vache, seigneur de Radeval et de Marguerite Hallé d'Orgeville, son épouse, vers 1540-1550. Sa restauration et ses compléments sont de Didron (1866)[5].
Le Crucifixion de saint Pierre - vitrail du XVIe siècle
Les travaux de restauration des ouvrages ont été confiés à Édouard Didron et aux ateliers Duhamel Marette[6].
Le peintre-verrier Pierre Gaudin a aussi participé à la restauration des vitraux et est l'auteur de deux œuvres, notamment pour la grande baie du chœur.
Sous les verrières du côté nord se trouve une frise sculptée qui présente des scènes de la vie rurale.
Orgues
Le buffet d'orgue est en bois sculpté de 1573, il représente des scènes bibliques, mais aussi des scènes de la mythologie et des représentations des sciences connues à l'époque.
Par ailleurs, la femme de Pierre Corneille, Marie de Lampérière, Andelysienne, et Thomas Corneille, son beau-frère, y sont inhumés, mais leur sépulture demeure introuvable.
Sainte Clotilde est particulièrement vénérée en ce lieu depuis qu'en 1656, l'église reçut en relique une côte de la sainte[11].
Lorsqu'en 1718, Nicolas Bertin, un ami de messieurs de Port-Royal, vint aux Andelys : dans son journal de voyage, il parle des tombeaux des anciens seigneurs de Radeval situés tout auprès du maître-autel de l'église Notre-Dame, en quelques lignes très sommaires[12].