Les habitants de la localité se nomment les Clarensiens[3].
Démographie
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Histoire
Faisant partie à l'origine d'une métralie avec Tavel et Planchamp, le village de Clarens est fondé à la fin du XIIIe siècle par Girard d'Oron, seigneur du Châtelard[4].
Le village voit sa notoriété bondir au XVIIIe siècle à la suite de la publication du roman épistolaire Julie ou la Nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau et devient un lieu d'attraction touristique[5],[6]. Lors de son voyage en Suisse en 1816, le poète britannique lord Byron fait halte à Clarens[7] et en fait mention dans son Epistle to Augusta[8]. Le village de Clarens devient alors un lieu prisé du tourisme et voit de nombreux hôtels s'y construire, parmi lesquels l'hôtel des Crêtes et l'hôtel du Châtelard (aujourd'hui démoli)[4],[7],[9].
Le 12 juillet 1922, un orage d'une extrême violence a éclaté sur la région. Une colonne d'eau et de grêle, venant du nord-ouest, soit des Pléiades, passa sur Villars et descendit vers le lac, par-dessus Chernex et Clarens. De 9 heures 30 du matin, et pendant deux heures, il est tombé 91 mm d'eau, soit 91 litres par mètre carré. Un torrent de boue de 40 cm, venant des vignes situées sous le Châtelard, passa par-dessus le mur du cimetière de Muraz, et se déversa sous le pont ferroviaire vers le "Petit Clos", et se partagea en deux bras, dont l'un atteignit le lac en passant par la route cantonale qu'il recouvrit sur une partie, de 70 cm de terre, de pierre et de gravier. Des vignes furent également détruites par la grêle[10].
Anciennement rattachée à la commune du Châtelard, la localité intègre la commune de Montreux à la suite de la fusion de 1962[11],[12].
L’église catholique romaine de Sainte-Thérèse (avenue Alexandre Vinet 34) a été bâtie de 1959-1962 par l’architecte suisse Pierre Dumas 46° 26′ 31″ N, 6° 53′ 35″ E[13].
Château Beau-Cèdre (1894-1895) œuvre de jeunesse de l'architecte Eugène Jost[14].
↑Henri Jaccard, Essai de toponymie : Origine des noms de lieux habités et des lieux dits de la Suisse romande, Lausanne, Georges Bridel & Cie Éditeurs, , 558 p. (lire en ligne), p. 94
↑ a et bPaul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN2-88412-000-9), p. 32
↑ a et bEvelyne Lüthi-Graf, « Clarens », sur Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), (consulté le )
↑Christian Didier, « Rousseau rêve à Clarens », sur S . I . A . M . - Jean Jacques ROUSSEAU, (consulté le )
↑David Wagnières, « A Clarens, le premier baiser de Julie », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑Alain Wey, « Un poète en voyage en Suisse : sur les traces
de Byron en Suisse », Revue suisse : la revue des Suisses de l'étranger, no 37, , p. 26-27 (lire en ligne [PDF], consulté le )
↑Denis de Techtermann, « Architectes vaudois: Burnat & Nicati », A SUIVRE... : Bulletin de la section vaudoise de Patrimoine Suisse, no 77, , p. 3-6 (lire en ligne [PDF], consulté le )