1397 : fondation de la banque des Médicis à Florence par Jean de Médicis (1360-1429). Il accroît considérablement les avoirs de sa famille. Commerçant avisé, il dirige activement une compagnie qui compte deux filiales en 1408 (Venise et Rome) et huit de plus à son apogée en 1445 (Naples, Pise, Milan, Genève, Lyon, Avignon, Bruges et Londres)[1]. Outre les ateliers de tissage de la laine et de la soie, il développe son activité bancaire en consentant d’énormes prêts aux souverains et au pape (dont Jean XXII). À la fin de sa vie, 90 % de ses revenus proviennent de la banque et 10 % du commerce, et les filiales ont pris une importance bien supérieure à celle de la maison mère.
1399-1403 : période de climat humide en Angleterre[2].
Vers 1405-1410 – vers 1438-1440 : phase de hausse des prix en France[5].
Vers 1405 – vers 1430 : phase de hausse des salaires urbains nominaux en Normandie[6].
Notes et références
↑Delphine Carrangeot, Emmanuelle Chapron, Hélène Chauvineau, Histoire de l'Italie du XVe au XVIIIe siècle, Armand Colin, (ISBN9782200612092, présentation en ligne)
↑Alain Bihr, Le premier âge du capitalisme (1415-1763 - La marche de l'Europe occidentale vers le capitalisme, vol. 2, Syllepse (ISBN9782849507612, présentation en ligne)
↑Guy Bois (dir), Crise du féodalisme., Paris, Presses de Sciences Po, (présentation en ligne), « « Chapitre 3. Les prix » »
↑Guy Bois (dir), Crise du féodalisme., Paris, Presses de Sciences Po, (présentation en ligne), « Chapitre 4. Les salaires »