La commune de Chellala est composée de neuf localités[3] :
Akerma
Aïn Hachifat
Bouaki
Chellala Dahrania
Chellala Gueblia
Chellalil
Hachifat
Ouled Abdelkrim (en partie)
Ouled El Ogbi
Climat
Le climat à Chellala, est désertique froid. La classification de Köppen est de type BWk. La température moyenne est de 16.4 °C et la moyenne des précipitations annuelles ne dépasse pas 200 mm[4].
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm
Histoire
Selon la tradition orale, et des généalogies, le ksar de Chellala-Dahrania aurait été fondé vers 1180 par Moulay Youssef, un chérifidrisside[5].
L'un des fils du marabout Sidi ben Slimân ben Bousmâha (vers 1459-1539), Muhammad, épousera une fille d'ascendance chérifienne et s'installa dans le ksar. Son fils, Abd el-Qader Ben Mohammed dit Sidi Cheikh, sera le saint fondateur de la famille de noblesse religieuse des Ouled Sidi Cheikh[6].
Chellala a été rattachée à la wilaya d'El Bayadh à l'issue du découpage administratif de 1985. Auparavant, elle dépendait de la wilaya de Saïda[7]. Ce découpage administratif a été contesté par les habitants, car la commune qui appartient à l'espace ksourien, principalement intégré dans la wilaya de Naâma, a été séparé de son espace fonctionnel[7].
Démographie
Selon le recensement général de la population et de l'habitat de 2008, la population de la commune de Chellala est évaluée à 3 929 habitants contre 3 745 en 1998[8].
La commune abrite deux ksour, de part et d'autre de l'oued el Atcahne : Chellala Dahrania situé au Nord, et Chellala Gueblia au Sud[2]. Le ksar de Chellala Dhahrania a été classé au patrimoine culturel algérien[10].
Le ksar de Chellala Dhahrania est entouré d'un rempart constitué par les habitations elles-mêmes. Son plan a la forme approximativement d'un trapèze avec les rues principales partant en étoile à partir de la djemaa (la place de l'assemblée). Il abrite une vieille mosquée, l'école coranique attenante à la mosquée, la mahkama (palais de justice), la zaouïa Moulay Abdelkader Djillali, le maqam de Sidi Slimane, le hammam Masiria, et renferme des portes, des sources et des bassins[5].
Des restes de dinosaures sont signalés à Chellala[11].
↑Journal officiel de la République Algérienne, 19 décembre 1984. Décret n° 84-365, fixant la composition, la consistance et les limites territoriale des communes. Wilaya d'El Bayadh, p. 1554.
↑ Meynier Gilbert, « 16. L’islam entre juridisme et soufisme : blocages ou new deal du religieux ? », dans : , L'Algérie, cœur du Maghreb classique. De l'ouverture islamo-arabe au repli (698-1518), sous la direction de Meynier Gilbert. Paris, La Découverte, « Hors collection Sciences Humaines », 2010, p. 289-302. URL.
↑ a et bMohamed Hadeid, Abed Bendjelid, Jacques Fontaine et Serge Ormaux, « Dynamique spatiale d’un espace à caractère steppique : le cas des Hautes Plaines sud-oranaises (Algérie) », Cahiers de géographie du Québec, vol. 59, no 168, , p. 469–496 (ISSN0007-9766 et 1708-8968, DOI10.7202/1037259ar, lire en ligne, consulté le )