Le , le SRI expédie, depuis Paris, un colis à l'attention de Cheikou Cissé[8]. Le , le colis revient au SRI avec la mention « Décédé »[8]. Le journal Le Cri des nègres annonce alors la mort de Cissé en titrant : « Cheikou Cissé est mort »[1],[N 1]. Le , L'Humanité lui consacre un article[9] rappelant son parcours et s'interrogeant sur son décès. Par une lettre datée du , le député Lucien Monjauvis s'enquiert du sort de Cheikou Cissé auprès du directeur de l'administration pénitentiaire à Cayenne[10]. Par une lettre datée du datée du , celui-ci lui répond que « Cheikou-Cissé, autorisé à résider à Cayenne par décision du gouverneur en date du , s'y trouve encore actuellement. Il jouit d'une bonne santé et se tient bien. »[10]. Il serait mort le , selon les Archives nationales d'outre-mer[4].
[Barbançon 2006] Louis-José Barbançon, « La loi de déportation politique du : des débats parlementaires aux Marquises », Criminocorpus. Revue hypermédia : histoire de la justice, des crimes et des peine, dossier « Les bagnes coloniaux », (lire en ligne).
André Marty, « La Journée des torturés », L'Humanité, vol. 22, no 7862, , p. 4 (lire en ligne).
Secours rouge international, « Pierre Kovaes mort au bagne », L'Humanité, vol. 22, no 9791, , p. 2 (lire en ligne).
[Marty 1926] André Marty, « Les crimes de la IIIe République », L'Humanité, vol. 23, no 9910, , p. 1-2 (lire en ligne).
Comité exécutif du Secours rouge international, section française, « Le Secours rouge dit : « Luttons contre la répression » », L'Humanité, vol. 23, no 10011, , p. 2 (lire en ligne).
Secours rouge international, « Le SRI : un aperçu des tâches à accomplir », L'Humanité, vol. 23, no 10117, , p. 4 (lire en ligne).
« Condamnés pour délit politique aux colonies », L'Humanité, vol. 23, no 10196, , p. 2 (lire en ligne).
« Cheikou Cissé, déporté perpétuel », L'Humanité, vol. 24, no 10264, , p. 1 (lire en ligne).
Georges Altman, « Après huit ans, le Secours rouge a fait libérer Sbiber, communiste hongrois », L'Humanité, vol. 24, no 10442, , p. 2 (lire en ligne).
« Ceux qu'il faut libérer : Cheikhou Cissé », L'Humanité, vol. 25, no 10831, , p. 2 (lire en ligne).
Fernand Fontenay, « Derrière le décor de Vincennes : le calvaire du Soudanais Cheikou, « soldat du droit » ... et déporté ! », L'Humanité, vol. 28, no 11841, , p. 1-2 (lire en ligne).
« Amnistie générale à tous les lutteurs contre la guerre impérialiste et contre la guerre de rapines coloniales ! : ceux qu'il faut arracher à la répression », L'Humanité, vol. 29, no 12346, , p. 1 (lire en ligne).
[Chauvet 1932] Jean Chauvet, « Debout pour ceux qu'on veut exclure de l'amnistie ! : le martyre de Cheikou-Cissé », L'Humanité, vol. 29, no 12374, , p. 1-2 (lire en ligne).
« Voici ceux qu'après 8 mois, malgré les promesses, la majorité de « gauche » n'a pas amnistiés », L'Humanité, vol. 29, no 12425, , p. 1 (lire en ligne).
« Discours de Ramette », L'Humanité, vol. 30, no 12450, , p. 1 (lire en ligne).
Jean Barthel, « Contre la répression militaire qui sévit férocement : jeunes soldats et marins entre les mains de chaouchs galonnés », L'Humanité, vol. 30, no 12631, , p. 4 (lire en ligne).
Fernand Fontenay, « Premier août de lutte : la loi d'amnistie de Blum-Daladier », L'Humanité, vol. 30, no 12641, , p. 1-2 (lire en ligne).
[Cahuvet 1933a] Jean Chauvet, « Cheikou-Cissé est-il mort ? », L'Humanité, vol. 30, no 12713, , p. 1-2 (lire en ligne).
« Où est Cheikou-Cissé, monsieur Daladier ? », L'Humanité, vol. 30, no 12717, , p. 2 (lire en ligne).
[Chauvet 1933b] Jean Chauvet, « De Cayenne, on reçoit enfin des nouvelles de Cheikou-Cissé », L'Humanité, vol. 30, no 12798, , p. 3 (lire en ligne).
« Emprisonnés et déportés pour leur action antiimpérialiste », L'Humanité, vol. 31, no 12994, , p. 6 (lire en ligne).
M. Cordier, « Arrachons les emprisonnés des bastilles capitalistes : libération immédiate de Planque et Cheikou-Cissé », L'Humanité, vol. 31, no 12995, , p. 6 (lire en ligne).
André Marty, « Amnistie générale », L'Humanité, vol. 33, no 13679, , p. 1-2 (lire en ligne).