Lucien Monjauvis est le fils de Lucien Alfred, ajusteur, chef d'équipe aux usines Panhard et d'Émélie Louise Collet, mécanicienne en chaussures. Formé à l'École d'apprentissage des usines Panhard, il devient ouvrier ajusteur. Il milite à la CGT dès 1919 et adhère au Parti communiste français en 1924.
Il est député communiste de la Seine (2e circonscription du 13e arrondissement de Paris[3]) de 1932 à 1936. Il est nommé membre de la commission de l'hygiène, de la commission du travail et de la commission de législation civile et criminelle. De 1937 à 1940, il est conseiller municipal de Paris et conseiller général de la Seine.
Mobilisé le , il est fait prisonnier en . Revenu en France en 1943 sous une fausse identité, il entre dans la Résistance et assume des responsabilités au sein du Front national dans la zone sud.
Du au , Lucien Monjauvis est préfet de la Loire délégué dans les fonctions, puis intégré en qualité de préfet. Et du au , il est préfet de la Savoie[4].
Lucien Monjauvis exerce la fonction de secrétaire des métaux CGT de la région parisienne, de l'union CGT de la région parisienne de 1948 à 1951, date à laquelle il entre au Conseil économique et social. Dans cette instance, il est président du groupe CGT de 1951 à 1972, membre du bureau en 1959.
Publications
Avec A. Zimmermann[5] et Me Haje, La Sanglante Provocation de Constantine. Rapport de la délégation ouvrière d'enquête, 1935[6].