Il est né trois ans avant le mariage religieux de ses parents, célébré le en l'église Notre-Dame-de-l’Espérance d’Ivry-sur-Seine. De ce fait, son père le considère comme non dynaste au profit de la branche cadette émigrée au Canada.
Il épouse le Jacqueline Lucienne Brun (1930-1982), dont il divorce le , sans postérité.
Il se remarie civilement le , puis religieusement le en l'église Saint-Thibaut de Marly-le-Roi[6] (peut-être l'église Saint-Vigor de Marly-le-Roi, qui possède un autel dédié à saint Thibaut), avec Renée Paulette Divoux (elle-même divorcée de Ferencz Horváth), dont il a déjà un fils, Hugues Charles Guy de Bourbon (né en 1974, alors que son père n'a pas encore divorcé de sa précédente épouse Jacqueline Lucienne Brun, donc non dynaste selon ses cousins canadiens) — lequel renonce à toutes prétentions en faveur de l'aîné de la branche canadienne.
Prétentions royales
Chaque année, Charles de Bourbon organise des commémorations pour les anniversaires de « ses » ancêtres et, par le biais de la presse et de son bulletin mensuel, il tente de prouver sa filiation. Il utilise également un Bulletin de l'Institut Louis XVII pour délivrer des messages politiques et spirituels.
Charles de Bourbon se pose en héritier de la couronne de France et a réuni autour de lui un certain nombre de partisans qui forment son comité de soutien. Il se présente comme « Son Altesse royale, le prince Charles de Bourbon, comte de Poitiers », de jure « Charles XII de France ».
Mais le titre lui est contesté — notamment par l'un de ses cousins, Charles Louis de Bourbon (Charles XIII) (1933), chef de la branche canadienne de la descendance de Naundorff — pour plusieurs raisons :
l'analyse génétique du cœur de l'enfant mort au Temple en 1795 et conservé par le duc Jacques de Bauffremont : ces analyses ADN, pratiquées en 2000 à l'initiative de l'historien Philippe Delorme, ont prouvé que la relique appartenait bien à un descendant des Habsbourg-Lorraine par la mère et pourrait être celui de Louis XVII (1785-1795) ou de son frère aîné Louis-Joseph (1781-1789), les analyses ne pouvant malheureusement pas conclure sur la lignée masculine ;