C’est à la suite du legs de fossiles de reptiles marins du Jurassique par Alfred Nicholson Leeds (1847-1917) qu’il commence à s’intéresser aux plésiosaures et d’autres reptiles marins. Andrews fait paraître le catalogue de la collection de Leeds du British Museum (deux volumes, 1910-1913). Son intérêt pour ces fossiles durera jusqu’à sa mort : sa dernière publication, publiée de façon posthume, est dédiée à l’étude des traces de peaux ou d’autres structures molles dans les fossiles d’Ichthyosaures du Leicestershire.
En 1897, il est choisi pour passer plusieurs mois dans l’île Chatham dans l’océan Indien afin d’étudier l’impact des activités minières de phosphate sur l’environnement naturel. Les résultats de ses observations sont édités par le British Museum en 1900[1].
Après 1900, sa santé décline et il passe les mois d’hiver en Égypte. Il rejoint Hugh John Llewellyn Beadnell (1874-1944) du département géologique égyptien et il étudie les fossiles de poissons d’eau douce du Fayoum. Andrews découvre alors une faune de mammifères qui n’avaient jamais été étudiés : il décrit le Moeritherium et le Palaeomastodon[2].
Charles William Andrews est également considéré comme auteur en botanique selon The IPNI.
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Ouvrages
(en) Charles William Andrews, A descriptive Catalogue of the Tertiary Vertebrata of the Fayûm, Egypt, Londres, coll. « British Museum », , 476 p. (OCLC1043019561).
(en) Charles William Andrews, A Monograph of Christmas Island (Indian Ocean), vol. 13, coll. « Bulletin of the British Museum. Natural History. Geology Series », , 1-337 p. (OCLC697580749)..