Né à Tarascon en Provence, il était intéressé par l'étude de la musique depuis sa jeunesse, après avoir été enfant de chœur, puis à partir de 1747 bénéficier du chapitre de la collégiale royale Sainte-Marthe[4] dans sa ville natale, il fut sous-chantre à Nîmes et à Montpellier[5].
En 1756, il se rend à Paris pour augmenter ses connaissances par les conseils de Rameau, qui l'accueillit et lui fit faire quelques études d'harmonie[5].
En avril 1758, il a été nommé maître de chapelleroyale, pendant dix hui années, il écrivit environ quarante motets avec orchestre[5].
Charles Gauzargues est connu par son talent pour la musique religieuse et fut généralement estimé[6]. Il est mort à Paris en 1801[1].
François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique : Désargus - Giardini, Volume 3, Paris, Didot, , 480 p. (lire en ligne)
Youri Carbonnier et Jean Duron, Charles Gauzargues, 1723-1801 : un musicien de la Chapelle royale entre Nîmes et Versailles, Picard, , 180 p. (ISBN978-2-7084-1014-5 et 2-7084-1014-8)
Édouard-Georges-Jacques Gregoir, Des gloires de l'opéra et la musique à Paris : v. 1769-1774, Schott frères, (lire en ligne)