Le championnat d'Europe de la montagne est une compétition automobile organisée de 1930 à 1933, puis depuis 1957. Cette compétition organisée par la FIA regroupe des courses de côte organisée sur les différentes montagnes européennes.
À l'inverse des courses sur circuits, chaque pilote part séparément d'un point de départ pour atteindre le sommet en un minimum de temps. Les courses accueillent des monoplaces, des sport-prototypes comme des voitures de tourisme.
Histoire
Les premiers championnats d'Europe de la montagne se sont disputés entre 1930 et 1933 sous les auspices de l'Association internationale des Automobile clubs reconnus (AIACR), l'ancêtre de la Fédération internationale de l'automobile. Après une longue pause jusqu'en 1957, le championnat reprend sous l'égide, cette fois, de la FIA.
Titres des championnats :
AIACR : AIACR European Hill Climb Championship (Championnat d'Europe de la montagne de l'AIACR) ;
EHCC : FIA European Hill Climb Championship (Championnat d'Europe de la montagne de la FIA) ;
FCUP : FIA European Hill Climb Cup (Coupe d'Europe de la montagne de la FIA) ;
FCHA : FIA International Hill Climb Challenge (Challenge international de la montagne de la FIA).
Les Italiens Mauro Nesti et Simone Faggioli ont été respectivement neuf et six fois champions d'Europe de la spécialité, dans la catégorie la plus puissante des voitures de sport/prototypes/F3000 (ouvertes), et le Français Francis Dosières l'a été cinq fois en catégorie production/voitures de série/tourisme/grand tourisme (fermées).
En 2014, la FCUP (voitures des groupes E1 (Tourisme) et E2-SH (silhouettes)) et le FCHA (voitures des groupes E2-SS (monoplaces) et N, A, GT, CN/E2-SC) ne font désormais plus qu'un, la Coupe Internationale FIA. Ses épreuves restent toujours distinctes de celles du championnat continental.
En 2014 également, la seule course française inscrite au calendrier est Saint-Jean-du-Gard - Col Saint-Pierre, le règlement n'autorisant plus désormais qu'une seule représentation par État pour les 12 courses de la saison (12 États, disparition de fait de la côte du Mont-Dore)[1].
Groupe A – Voitures de tourisme (y compris World Rally Cars et Super 1600)
Groupe SP – Voiture de super production
Groupe S20 – Véhicules Super 2000 (rallye et circuit)
Groupe GT – Véhicules des classes GT1 , GT2 et GT3
Catégorie II (essentiellement ouvertes) : voitures de course
Groupe CN – Voitures de Sport-Production et de compétition
Groupe D / E2-SS - Voitures de course monoplaces ou biplaces de formule internationale ou hors formule d'une cylindrée maximale de 3 000 cm3. Il s'agit principalement de véhicules de Formule 3 et de Formule 3000
E2-SC – Voitures de sport biplaces jusqu'à 3 000 cm3
E2-SH – Voitures d'aspect grande série 4-places fermées
↑À cette même recréation en 1957, l'Allemand Hans Herrmann fut vice-champion d'Europe de courses de côte sur Borgward 1500 RS en catégorie Sport. Joakim Bonnier le fut en 1958 également sur Borgward, et Rolf Stommelen le devint à deux reprises consécutives, en 1967 et 1968 sur Porsche. Les Français suivants ont été eux aussi tour à tour vice-champions d'Europe de la montagne : Hervé Bayard (catégorie Racing Car en 1972, sur Surtees TS5), Jean Ortelli (catégorie Sport-prototype la même année, sur Alpine-Renault A110 1800S Gr.5), Jean-Louis Gounon (catégorie Racing Cars en 1979, sur Fiat Bertone X1/9 "Corsa" Dallara 1600 Gr.5), et Michel Lamiscarre (catégorie I en 2012, sur Porsche Cayman) ; de plus Anne Baverey a obtenu 11 podiums entre 1985 et 1990. Le rallyman bulgare Ilia Tchoubrikov fut quant à lui vainqueur du Groupe B (de la catégorie I) en 1990 sur Peugeot 205 Turbo 16.
↑Seule l'année 1959 donna lieu à l'attribution d'un titre de Champion international de la montagne, la seconde manche étant disputée aux États-Unis à Pikes Peak (remportée par Ralph Docterman, sur Alfa Romeo Giulietta Spider Veloce 1300).