Les carrières de la Lie sont situées sur le flanc d’une colline et domine les hameaux de Sommère et les Bouteaux, de la commune de la Roche-Vineuse, à 10 km de Mâcon. Elles s’étendent sur une zone de 300 mètres de long sur 55 à 150 mètres de large et une hauteur qui peut atteindre 20 mètres[1].
Différents types de calcaire sont présents : calcaires lithographiques (roche dure et résistante, employée dans la construction ; calcaires pisolytiques (roche tendre).
Historique
L'exploitation des carrières de la Lie a débuté au Ier siècle, elle cesse définitivement en 1934[1]. Des périodes plus ou moins longues d'abandon séparent les phases d'activité. La production au cours du Haut-Empire romain est probablement la plus importante en volume. La majeure partie de la carrière à ciel ouvert semble alors avoir été exploitée.
Jusqu'en 1810, des caves et souterrains y existaient, suffisamment vastes pour que des conscrits réfractaires puissent s'y cacher et y être quasiment introuvables. Plusieurs femmes vivaient là alors, en troglodytes, avec leurs enfants. On y pratiquait à cette époque « l'extraction de sable »[2].
Albert Barthèlemy, Les carrières de La Lie à La Roche-Vineuse, article en deux parties paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 55 de l'automne 1983 (pp. 11-13) et n° 56 de Noël 1983 (pp. 21-23).
↑ ab et cCognot François., « Les carrières de La Lie à La Roche-Vineuse (Saône-et-Loire) . », Gallia, tome 59, ,2002., p. 121-131. (www.persee.fr/doc/galia_0016-4119_2002_num_59_1_3100)
↑Informations tirées de l'arrêté du 23 juillet 1810 signé du maire de Saint-Sorlin (registre de police intérieure, 1810-1814).