Ce canton est organisé autour d'Évron dans les arrondissements de Laval et Mayenne. Son altitude varie de 65 m (Neau) à 357 m (Sainte-Gemmes-le-Robert) pour une altitude moyenne de 127 m.
Histoire
Par décret du , le nombre de cantons du département passe de 32 à 17, mais le nombre de conseillers passe donc de 32 conseillers généraux à 34 conseillers départementaux, puisque désormais des binômes seront élus avec mise en application aux élections départementales de . Le canton d'Évron est conservé et s'agrandit. Il passe de 11 à 25 communes[2].
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Joël Balandraud et Marie-Cécile Morice (Union de la Droite, 49,78 %) et Jean-Michel Cadenas et Denise Faure (FN, 22,79 %). Le taux de participation est de 51,01 % (8 118 votants sur 15 913 inscrits)[17] contre 50,77 % au niveau départemental[18] et 50,17 % au niveau national[19].
Au second tour, Joël Balandraud et Marie-Cécile Morice (Union de la Droite) sont élus avec 71,64 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 50,98 % (5 176 voix pour 8 112 votants et 15 913 inscrits)[20].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[21]. Dans le canton d'Évron, ce taux de participation est de 30,35 % (4 941 votants sur 16 282 inscrits)[22] contre 32,1 % au niveau départemental[23]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Joël Balandraud et Sandrine Galloyer (DVC, 65,98 %) et Marie-Aude Amiel et Ythier Bonneau (RN, 17,14 %)[22].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[24], 32,97 % dans le département[23] et 30,42 % dans le canton d'Évron[22]. Joël Balandraud et Sandrine Galloyer (DVC) sont élus avec 81,91 % des suffrages exprimés (3 645 voix pour 4 954 votants et 16 285 inscrits)[22],[25],[26].
Contrairement à beaucoup d'autres cantons, le canton d'Évron n'inclut aucune commune supprimée depuis la création des communes sous la Révolution[27].
Composition depuis 2015
Lors du redécoupage de 2014, le canton d'Évron comprenait vingt-cinq communes entières[2].
À la suite de la création des communes nouvelles d'Évron et de Montsûrs et au décret du rattachant entièrement cette dernière au canton d'Évron[5], ainsi qu'à la création au de la commune nouvelle de Vimartin-sur-Orthe, le canton compte désormais dix-huit communes entières.
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[30].)
Bibliographie
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[16].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.