En 1790, Allonnes fait partie du canton de Villebernier, en l'an III du canton de Brain, avant de devenir chef-lieu de canton en 1800 ; canton qui comprenait les communes de d'Allonnes, Brain, Neuillé, Varennes et Vivy[4].
En 1804, il s'intitule « canton de Saumur Nord-Est » et est composé des communes d'Allonnes, Brain-sur-Allonnes, La Breille-les-Pins, Neuillé, Saumur Nord-Est, Varennes-sur-Loire, Villebernier et Vivy. Séparé de la ville de Saumur en 1963 (arrêté du ministre de l'Intérieur du 30 mai 1963), il se constitue définitivement et prend pour nom « canton d'Allonnes »[5].
De 1833 à 1848, les cantons de Saumur Nord-Ouest et de Saumur Nord-Est avaient le même conseiller général. Le nombre de conseillers généraux était limité à 30 par département[6].
Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. Le canton d'Allonnes disparait aux élections cantonales de mars 2015[1].
Administration
Conseillers d'arrondissement de Saumur-Nord-Est (de 1833 à 1940)
Élections cantonales de 2004 : Allain Richard (Divers) est élu au 1er tour avec 61,72 % des suffrages exprimés, devant Bernard Robert (PCF) (16,54 %) et J.Pierre Lyoen (FN) (14,81 %). Le taux de participation est de 56,65 % (4 521 votants sur 7 980 inscrits)[14].
Élections cantonales de 2011 : Guy Bertin (Divers droite) est élu au 2e tour avec 76,12 % des suffrages exprimés, devant Marie Paugham (FN) (23,88 %). Le taux de participation est de 45,28 % (3 752 votants sur 8 287 inscrits)[15].
Sur 844 établissements présents sur la commune à fin 2009, 34 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour 18 % sur l'ensemble du département), 6 % relevaient du secteur de l'industrie, 12 % du secteur de la construction, 38 % du secteur du commerce et des services (pour 52 % sur le département) et 9 % de celui de l'administration et de la santé[18].
↑Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, 1874-1878 ; Édition révisée de 1965 par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt, t. 1, p. 15
↑Célestin Port, op. cit., Édition révisée de 1996 par André Sarazin et Pascal Tellier, t. 4, p. 302