Camille Van Camp né à Tongres le et mort à Montreux en Suisse le est un peintrebelge de portraits, de paysages, de scènes de bataille, de sujets historiques et de nus. Il est aquarelliste et aquafortiste.
Durant ses années de formation, il est influencé par le mouvement réaliste belge, qui cherche à représenter la réalité de manière objective, sans idéalisation et par Hippolyte Boulenger, fondateur de l'École de Tervueren, dont il réalise un portrait.
Il séjourne à Paris à vingt-cinq ans où il est fortement impressionné par les peintres de l'École de Barbizon tels que Camille Corot, Troyon et Daubigny. Il avait une certaine aisance financière et il passe pour avoir aidé Boulenger à s'installer à Tervueren. Il devient ainsi le lien le plus concret entre les deux écoles[1] en 1863.
Il est membre fondateur de la Société libre des Beaux-Arts en 1868 et animateur de la revue L'Art libre. Il réalise des illustrations pour "La légende d'Uylenspiegel" de Charles De Coster.
Sa participation à la Fête patriotique du cinquantenaire de l'Indépendance belge en 1880 montre son engagement envers la Belgique et son histoire et le il est décoré Chevalier de l'Ordre de Léopold[2].
Peintre réaliste, il montre un intérêt pour le plein air. Dans son œuvre La Mort de Marie de Bourgogne il dépeint un moment historique avec une grande précision et un souci du détail.
Il travaille par larges touches. Après avoir marqué une prédilection pour l'"école des gris", il s'oriente vers une palette aux tons clairs.
La Mort de Marie de Bourgogne, huile sur toile, 222 × 405 cm, 1878, Hôtel de Ville de Bruges.
Portrait de femme, 1875, huile sur toile, 130 × 93 cm, Collection privée, vente 2004[5]
Fête patriotique du cinquantenaire de l'indépendance belge, le , huile sur toile, 250 × 430 cm[6], 1890, Chambre des Représentants, Palais de la Nation, Bruxelles
Vue des Ardennes belges, huile sur panneau, 18 × 22 cm, Collection privée, vente à Chelsea 2008[7]
Promenade à deux, huile sur toile, 89 × 53 cm, Collection privée vente 2009[8]