Le , jour de présentation des accords gouvernementaux, Mark Rutte annonce que la devise de son cabinet sera « Liberté et responsabilité », le terme de « liberté » se retrouvant déjà dans les noms des partis du VVD et du PVV[2]. Plusieurs changements affectent la répartition des compétences et les départements ministériels.
Ce gouvernement ne compte que douze ministres, contre seize dans le cabinet Balkenende IV. Le ministère des Affaires économiques et le ministère de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire fusionnent pour créer le ministère des Affaires économiques, de l'Agriculture et de l'Innovation, tandis que le ministère du Logement, de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement et le ministère des Transports et des Eaux sont rassemblés pour créer le ministère des Infrastructures et de l'Environnement.
De plus, certaines compétences du ministère de l'Intérieur et des Relations au sein du Royaume sont transférées au ministère de la Sécurité et de la Justice, tandis que le logement et l'intégration relèvent désormais du ministère de l'Intérieur. En outre, les postes sans portefeuille de ministre de l'Aide au développement, de ministre de l'Habitat, des Quartiers et de l'Intégration et de ministre de la Jeunesse et de la Famille disparaissent, tandis qu'un ministre sans portefeuille se voit chargé de l'Immigration et de la Politique d'asile dans le cadre du ministère de l'Intérieur. Enfin, il est à noter que parmi les ministres figurent les deux « informateurs » libéraux, à savoir Uri Rosenthal et Ivo Opstelten.