En , il réalise la sculpture L'Ange au pied de vigne pour le Domaine de la Romanée-Conti. En bronze, de 2,50 m de hauteur, elle fait face au vignoble.
En 2012, il réalise une sculpture de Bernard Stasi, ancien ministre, député de la Marne et président du Conseil régional de Champagne-Ardenne. La sculpture est installée à Épernay, sur la place Bernard Stasi (anciennement place des Arcades)[4].
La même année, il participe à l'exposition du Sénat "Les couleurs et les lettres" qui présente 7 artistes russes vivant à Paris, à l'Orangerie du Jardin du Luxembourg à Paris[5].
En 2019 est inauguré à Orange un monument à la mémoire des victimes de la Terreur[10].
Boris Lejeune est peintre en parallèle de son travail de sculpteur. Ses matériaux sont la tempera, le pastel et l'huile. Ses thèmes sont essentiellement les paysages : les successions de plans s'élèvent verticalement et le paysage devient comme une colonne. Ses tableaux se trouvent dans des collections privées et publiques[11],[12].
Boris Lejeune a publié plusieurs recueils de poésie aux Éditions de la Différence : Fontes, Fêter le temps et Préface au regard[14].
En 1992, il participe à la fondation de la revuePrésages. La même année paraît le livreGenèse de l'arbre, où ses photographies accompagnent des poèmes de Bernard Noël. En 1995, le livre de poésie Terre Ciel Visage paraît aux Éditions de la différence. Il est composé de textes portant sur les travaux de Boris Lejeune, par Guillevic, Alexis Gloaguen, Vahé Godel et Jean-Marie Le Sidaner.
Quelques années plus tard, il organise une rencontre de poètes russes et français à travers la revue bisannuelle Dépôt.
En 2012, Boris Lejeune participe au livre collectif franco-russe Art ou mystification ? avec un essai appelé "L'art contemporain : la perfection de la mort".
En 2014 paraît le livre Qu'est-ce que la beauté ? aux Éditions Desclée de Brouwer[15], composé d'une première partie de Jean Brun, publiée à titre posthume et qui trace la genèse de la "mort de l'art", et d'une seconde partie écrite par Boris Lejeune.
Boris Lejeune collabore régulièrement à la revue politique et religieuse Catholica[16].
Bibliographie
Qu'est-ce que la beauté ?, essai, Éditions Desclée de Brouwer, 2014
Art contemporain : Art ou mystification ?, essais en français et en russe d'Aude de Kerros, Kostas Mavrakis, Boris Lejeune, Christine Sourgins, Marc Fumaroli, Jean Philippe Domecq, Jean Clair et Tatiana Goritcheva, Éditions Russkiy Mir, Saint Petersbourg, 2012
Présages, revue, Éditions de la différence, 1994-2007
Du pays de la pierre, entretiens entre Boris Lejeune et Guillevic animés par Lucie Albertini, Éditions de la différence, 2006
Poètes russes d'aujourd'hui, anthologie bilingue, Éditions de la différence, 2005
Préface au regard, poèmes, Éditions de la différence, 2005
Les Images et l'Image, essai, Éditions de la différence, 2003
Visages antérieurs, essais et photos, Éditions de la différence, 2001
Dépôt, revue, Éditions de la différence, 2001
Fêter le temps, poèmes, Éditions de la différence, 1999
Fontes, poèmes suivis de trois lettres, Éditions de la différence, 1995
Terre, Ciel, Visages : Sculptures et photographies à la pointe d'argent de Boris Lejeune, livre d'art, Éditions de la différence, 1995
Correspondances, revue, Éditions de la différence, 1993-1994
Fragments de parole et de pierre, poèmes, Éditions de la différence, 1992
Genèse de l'arbre, poèmes et photographies, Éditions de la différence, 1992
Boris Lejeune - Cinq sculptures boulevard Pereire, album, Éditions de la différence, 1991