La station est ouverte le [1], soit deux semaines après la mise en service du tronçon entre Étoile (aujourd'hui Charles de Gaulle - Étoile) et Anvers de la ligne 2 Nord (qui deviendra plus simplement la ligne 2 le ). Jusqu'alors, les trains la traversaient sans y marquer l'arrêt.
Elle doit sa dénomination à sa proximité avec la place Blanche d'une part et la rue Blanche d'autre part, cette dernière descendant vers le sud en direction de la place d'Estienne-d'Orves. Cette rue était autrefois traversée par des voitures, chargées de plâtre en provenance de la plâtrière de Montmartre, qui laissaient derrière elles des traînées de poudre blanchissant le quartier.
Depuis les années 1950 jusqu'en 2010, les piédroits sont revêtus d'un carrossage métallique avec montants horizontaux bleus et cadres publicitaires dorés éclairés. Avant sa dépose pour rénovation de la station dans le cadre du programme « Renouveau du métro » de la RATP, il était complété de sièges « coque » caractéristiques du style « Motte », en blanc.
La station dispose d'un unique accès intitulé « Boulevard de Clichy », débouchant sur le terre-plein central de ce boulevard, face au no 59. Constitué d'un escalier fixe, il est orné d'un édicule Guimard, dont les éléments subsistants font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par l'arrêté du [5].
Quais
Blanche est une station de configuration standard : elle possède deux quais séparés par les voies du métro et la voûte est elliptique. La décoration est du style utilisé pour la majorité des stations du métro : les bandeaux d'éclairage sont blancs et arrondis dans le style « Gaudin » du renouveau du métro des années 2000, et les carreaux en céramique blancs biseautés recouvrent les piédroits, la voûte et les tympans. Les cadres publicitaires sont en céramique blanche et le nom de la station est inscrit en police de caractère Parisine sur plaques émaillées. Les sièges sont de style « Akiko » de couleur orange.
↑Le nombre de stations au 31 décembre de l'année n'inclut pas la station fictive Funiculaire de Montmartre. Cette dernière est en effet considérée comme une station de métro par la RATP et rattachée statistiquement à la ligne 2, ce qui explique pourquoi la RATP annonce exploiter une station en plus.
Bernard Toulier (dir.), Mille monuments du XXe siècle en France, Paris, Éditions du patrimoine, coll. « Indicateurs du patrimoine », 1997, 416 p. (ISBN2-85822-190-1), p. 207.