Ne doit pas être confondu avec Abbaye Saint-Victor de Paris.
La bibliothèque de l'abbaye de Saint-Victor ou « librairie de Saint-Victor »[note 1],[2] est une bibliothèque qui apparaît au chapitre VII de Pantagruel de François Rabelais et dont le catalogue (« repertoyre » dans le texte original) se compose de livres imaginaires. Ses titres se présentent comme une satire de la scolastique et des positions anti-humanistes prônées par la bien réelle l'abbaye Saint-Victor de Paris. Cette dernière possédait une bibliothèque dont le catalogue a été établi par Claude de Grandrue en deux volumes parus en 1513 et 1514[3]. Rabelais a sans doute choisi cette abbaye pour sa réputation car il n'est pas certain qu'il s'y soit réellement rendu ni n'ait eu connaissance de son catalogue[4].
C'est sous la forme d'une digression de fin de chapitre qu'est donné le catalogue, en une liste désordonnée de titres écrits en français et en latin macaronique. Le nombre de titres augmente d'une version du texte à une autre, passant de 42 dans l'édition originale à 139 dans l'édition de 1542, ce qui en fait un des passages de Pantagruel les plus retravaillés par Rabelais[P 1].
Cette bibliothèque fictive connaît une postérité importante dès le XVIe siècle. Elle est aujourd'hui une référence dans le genre des bibliothèques imaginaires en littérature[5],[6].
Le catalogue de la bibliothèque est l'un des textes qui varie le plus au fil des rééditions de Pantagruel : toutes celles retravaillées par Rabelais contiennent des titres supplémentaires[P 1],[7]. L'édition originale, publiée par Claude Nourry à Lyon, présente 42 titres. Dans une édition intermédiaire inconnue publiée entre celle-ci et les éditions de François Juste publiées en 1533 et 1534 auraient été ajoutés 13 titres au catalogue[P 2], dont deux disparaitront ultérieurement[P 3]. L'édition de François Juste de 1534 compte quant à elle 72 nouveaux titres[P 2],[8]. Puis, l'édition de 1537 voit s'ajouter huit titres, et celle de 1542 six titres[P 3],[9]. Cette dernière édition compte 139 titres ; 52 sont composés en latin macaronique et 87 en moyen français.
« L'expérience du monde est une explosion d'images, d'idées, de clins d'œil à d'autres livres. »[P 7]
— Marie-Madeleine Fragonard
Les livres de l'abbaye de Saint-Victor sont évoqués alors que Pantagruel parfait son éducation. Après un tour des universités de province (Poitiers, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Bourges, Orléans ; ch. V), Pantagruel se rend à Paris. Il y fait la rencontre de l'écolier Limousin (ch. VI) dont la langue, ridiculement truffée de latinisme, lui est incompréhensible. Après être retourné à Orléans il revient à Paris (ch. VII) où le catalogue de la bibliothèque est donné au détour d'une phrase, à la façon d'une digression : avant d'être mentionnées à la toute fin du chapitre, l'abbaye et sa bibliothèque n'ont joué aucun rôle. Ainsi l'apparition d'un tel catalogue est énigmatique, car il est contextualisé uniquement par les deux phrases qui l'encadrent[15] :
« Et trouva la librairie de sainct Victor fort magnificque, mesmement d’aulcuns livres qu’il y trouva desquelz s’ensuit le repertoyre[note 4], et primo. […] Desquelz aulcuns sont jà imprimez, et les aultres l'on Imprime maintenant en ceste noble ville de Tubinge. »[P 9]
« Et trouva la librairie de sainct Victor fort magnificque, mesmement d’aulcuns livres qu’il y trouva desquelz s’ensuit le repertoyre[note 4], et primo.
[…]
Desquelz aulcuns sont jà imprimez, et les aultres l'on Imprime maintenant en ceste noble ville de Tubinge. »[P 9]
Dans les premières éditions du texte, la présentation des titres se fait d'abord sous la forme d'un seul paragraphe, les uns étant écrits à la suite des autres et séparés par une barre oblique. C'est à partir de l'édition de 1537, dont l'impression est attribuée à Denis de Harsy, que le catalogue est mis en forme à la façon d'une liste, un retour à la ligne séparant chacun des titres[8]. Cela clarifie la division des titres entre eux, la liste initiale pouvant être confuse. Il en résulte une augmentation de l'espace d'impression dédié, ce qui accroît le coût de production du livre ; augmentation permise par le succès commercial de l'œuvre[16]. De plus, cette présentation graphique — dont l'initiative revient probablement à l'imprimeur de Rabelais —, rompant avec l'homogénéité du reste du texte, lui donne d'autant plus de visibilité. Si la lecture de chacun des items s'en trouve facilitée, l'énumération suggère une multitude d'ouvrages possibles. La liste se présente d'autant plus comme un obstacle à la linéarité du récit ; cet arrêt dans la continuité du récit est à rapprocher de l'état de stagnation et de ruine de la science qu'elle critique[17].
Le texte parodie en premier lieu une forme préexistante, puisque le catalogue de la bibliothèque de abbaye Saint-Victor de Paris existe réellement, et a été dressé par Claude de Grandrue en deux volumes parus en 1513 et 1514[3],[18]. De catalogues ordonnés alphabétiquement et thématiquement, Rabelais propose une liste d'apparence chaotique, alternant différentes langues (français et latin macaronique) et jouant sur des similitudes syntaxiques et sonores[19]. Rabelais vise spécifiquement l'abbaye Saint-Victor de Paris pour son hostilité à l'Humanisme et à Érasme ; il n'est toutefois pas certain qu'il se soit rendu réellement dans la bibliothèque, et les livres de l'abbaye qui sont parvenus jusqu'à nous montrent qu'ils n'ont pas eu d'influence sur l'écriture de l'auteur[4].
Si la liste possède ici un nombre fini de livres, l'infini potentiel de la liste est suggéré d'une part par les ajouts parfois conséquents du nombre de titres d'une édition du texte à une autre, de l'autre par la phrase d'ouverture. Cette dernière présente en effet la liste des livres que Pantagruel « trouva », et qui ne représente peut-être qu'une partie de tous ceux que la bibliothèque contient[20].
Il est aussi à noter que la phrase de conclusion suggère que certains livres de la bibliothèque ont fait l'objet d'une impression. Ce qui signifie que lorsque Pantagruel la visite, ces livres sont en réalité des manuscrits. De tels ouvrages sont connotés négativement : c'est le signe qu'ils renferment un savoir daté, obscur et imparfait, alors que Rabelais vit à une époque où l'imprimé est déjà une norme et un gage de qualité[21]. La mention de la ville de « Tubinge » (Tübingen, Allemagne) comme lieu d'impression des livres de la bibliothèque de l'abbaye a fait l'objet d'interprétations diverses : Leo Spitzer l'envisage comme un retour à la réalité après toutes les fictions suggérées par les titres ; Paul Lacroix insiste sur le fait que la production imprimée de « Tubinge » doit être entendue comme négligeable en regard de celles de Lyon ou Strasbourg à la même époque ; Lucien Lebvre y voit la manifestation de l'intérêt de Rabelais pour « le drame des Allemagnes » ; Karl Steiff (de), dans son étude consacrée à l'histoire de l'imprimerie à Tübingen, considère la mention de cette ville comme ironique, alors qu'émerge une tendance anti-réforme qui s'éloigne de l'humanisme[22]. Au croisement de ces diverses approches, Floyd Gray postule que c'est « moins sur la ville de Tubinge et ses imprimeurs que sur une certaine indécision dans la direction que prenait l'imprimerie elle-même que Rabelais entend attirer notre attention. […] Entre autres choses donc, ce chapitre tourne sur l'évènement-charnière qu'est l'avènement de l'imprimé et la disparition du manuscrit tout en visant la politique des imprimeries qui, au lieu de favoriser les ouvrages humanistes, peu ou pas rentables, continuaient à publier des livres à gros tirage de piété ou de propagande.[23] »
« Il n'y a rien qui vaille dans la Bibliothèque de S. Victor à Paris : ce n'est pas sans cause que Rabelais s'en mocque. »[24]
— Joseph Juste Scaliger, Scaligerana
Dans son étude consacrée au catalogue de la bibliothèque de Saint-Victor, Paul Lacroix développe l'hypothèse selon laquelle, en plus de leur nature satirique, Rabelais a construit les titres de cette bibliothèques en référence à des livres préexistant[25]. Il liste ainsi chacune des correspondances qu'il a cru déceler. Il définit ce trait comme caractéristique de la bibliothèque rabelaisienne, et reproche à ses imitateurs de n'avoir procédé de même dans l'invention de bibliothèques imaginaires. Cette interprétation du texte est aujourd'hui remise en cause[26].
« Ce qu'il y a de réel derrière chaque titre, c'est moins le souvenir de tel ou tel livre que l'idée ou l'idéal humaniste d'un bon livre, en bon latin, sur un sujet autre que scolastique. »[27]
— Floyd Gray, Rabelais et le comique du discontinu
Dans une version antérieure de son étude, Lacroix a même soutenu que Rabelais était l'auteur des catalogues de 1513 et 1514, dont il était pourtant reconnu qu'ils avaient été établis par Grandrue[28].
« Pour [Rabelais], chaque titre facétieux est une nouvelle aventure linguistique ; pour le lecteur, il s'agit plutôt d'un jeu de patience. Ces titres, alignés les une après les autres, signifient par leur monotonie ; sur le plan sémantique, ils figurent la science indigeste, un exemple à éviter. »[P 10]
— Floyd Gray
Le déroulement du catalogue au sein du chapitre VII recourt à l'effet de liste. Sous l'apparence d'une accumulation désordonnés[29], différentes séries de titres se succèdent en une alternance de construction et de langue. Dans l'article qu'elle consacre à ce chapitre, Anne-Pascale Pouey-Mounou démontre que sous l'apparence de l'alternance des langues (moyen français et latin macaronique), « les auteurs de ces ‘beaulx livres’ pensent en français […]. Or, penser en français et parler en latin, c’est avoir quelque chose à cacher : le jeu français-latin dénonce […] le primat des préoccupations matérielles sous les propos spirituels.[30] ».
Ainsi, par son hétérogénéité, son potentiel de charge se trouve diffus, dilué : Rabelais disperse les attaques au fil des enrichissements. Noyés dans une longue liste, les sujets sont à peine évoqués, ce qui réduit leur importance[31]. Cette absence de régularité crée une rupture incessante qui pallie l'éventuelle monotonie que produirait une si longue liste ; cela permet de surmonter la difficulté de lecture, et donc l'ennui du lecteur[32],[33]. Aucune place n'est faite à un commentaire du livre, ou tout autre élément descriptif qui permettrait d'en savoir plus sur leur contenu, ce qui est le signe d'une condamnation : les titres parlent d'eux-mêmes. Par son contenu et sa construction, la liste est déjouée dans son utilité même : plutôt que de rassembler et d'ordonner des connaissances, elle montre le ridicule d'un savoir hypertrophié. Si la forme de la liste maintient l'illusion d'un ordre, la fonctionnalité du catalogue est en réalité réduite à néant[34].
La satire des titres créés par Rabelais vise tout autant des groupes de personnes que des individus particuliers (46 titres comportent des noms propres)[35]. Leur nature comique provient du mélange de préoccupations hautes — associés à l'esprit, le savoir, la connaissance — et basses — liées au corps, et plus précisément à l'obscène et au scatologique[36].
Ce chapitre peut renvoyer aux farces et aux sotties médiévales. La forme de certains titres et leur nature parodique évoquent la Farce joyeuse du vendeur de livre à trois personnages (1515)[note 5],[37]. Rabelais a aussi pu s'inspirer de la Sottie des Coppieurs et Lardeurs, particulièrement des personnages de l’Écumeur de latin[38] et de Teste Creuse[39],[note 6].
Le catalogue évoque certains auteurs bien réels que l'on retrouve également dans ces ouvrages : quatre apparaissent dans La Farce des Théologastres[note 7], trois dans Lettres des hommes obscurs d'Ulrich von Hutten, et cinq dans les deux textes[37]. Deux livres de la bibliothèque de Saint-Victor, ajoutés par Rabelais en 1534, sont des références à ces deux ouvrages : Tarraballationes Doctorum Coloniensium adversus Reuchlin et De Auferibilitate Pape ab Ecclesia[40].
Le faux latin de certains titres et la mention d'auteurs fictifs sont des références aux Lettres des hommes obscurs d'Ulrich von Hutten[41].
Comme le synthétise Jean Paris dans Rabelais au futur[42], le catalogue peut être classé en catégories de plus en plus fictives :
Le catalogue de la bibliothèque de Saint-Victor a fait l'objet de nombreuses reprises.
Dans son Essai sur les bibliothèques imaginaires, Gustave Brunet liste 18 autres bibliothèques imaginaires dont il attribue « l'invention de ce genre de sarcasmes » à « l'Homère bouffon » qu'est François Rabelais[43].
Le dispositif littéraire de la bibliothèque imaginaire est ouvert : il permet à son auteur de l'investir par diverses préoccupations. Les titres qu'elle peut contenir ont souvent une fonction satirique (religieuse, politique ou personnelle), s'ancrant ainsi dans le contexte et l'époque propres à leur rédaction. L'efficacité et l'adaptabilité de ce dispositif a permis son réemploi et sa postérité[44].
La traduction de l'œuvre de Rabelais dès le XVIe siècle participe de la diffusion rapide du genre de la bibliothèque imaginaire.
À la fin des années 1550 Eduard de Dene crée la bibliothèque de Megaston Rondibellis qui compte 71 titres de livres imaginaires. Cette bibliothèque est contenue dans son ouvrage Testament rhetoricael. Parmi ces ouvrages, 19 sont des traductions de titres de la bibliothèque de Saint-Victor, d'autres sont des références à l'œuvre rabelaisienne[45]. Le nom de cette bibliothèque se réfère à « maistre Rondibilis » qui apparait aux chapitres XXIX à XXXIII du Tiers livre[46].
Une autre reprise est celle que fait Johann Fischart, traducteur de Rabelais vers l'allemand. Ses traductions de Gargantua et de la Pantagruéline prognostication se caractérisent par des allongements conséquents du texte original. Cependant Fischart ne traduit pas Pantagruel intégralement, et décide d'isoler le catalogue de l'abbaye de Saint-Victor dans un fascicule séparé. C'est ainsi qu'est imprimé à Strasbourg en 1590 son Catalogus Catalogorum perpetuo durabilis[47], intégralement en latin[48]. Satire du savoir encyclopédique, cet ouvrage est un catalogue de 526 titres qui imite et amplifie la liste rabelaisienne. Parmi ces titres, 137 sont directement empruntés à Rabelais. Fischart respecte l'ordre de la bibliothèque de Saint-Victor, tout en rajoutant de nouvelles références qu'il invente[45]. Ce livre est le premier catalogue de livres imaginaires imprimé de façon autonome[49].
Plus tard, un autre traducteur en allemand de Rabelais, Thomas Urquhart, traduit Gargantua et Pantagruel en 1653. Comme Fischart, Urquhart laisse les titres latins tels quel, sans les adapter ; il augmente lui aussi la liste de 4 titres[Lesquels ?] qu'il invente[50].
« La bibliothèque que Rabelais invente est sans doute la première « bibliothèque imaginaire » de la littérature. Elle est […] une satire du monde savant et monastique mais, surtout, elle offre au lecteur le plaisir d’imaginer les arguments et les intrigues sous les titres bouffons. Dans une autre de ses abbayes, celle de Thélème, Rabelais a inscrit la devise Fays ce que vouldras ; sur sa bibliothèque de Saint-Victor, il aurait pu écrire Lys ce que vouldras. J’ai inscrit ces mots au-dessus de l’une des portes de la mienne. »
— Alberto Manguel, La Bibliothèque, la nuit
« À quel propos, en voustre advis, tend ce prelude, et coup d’essay ? Par autant que vous mes bons disciples, et quelques aultres foulz de sejour lisans les joyeux tiltres d’aulcuns livres de nostre invention, comme Gargantua, Pantagruel, Fessepinte, La dignité des braguettes, Des poys au lard cum commento, etc. jugez trop facillement ne estre au dedans traicté que mocqueries, folateries, et menteries joyeuses : veu que l’ensigne exteriore (c’est le tiltre), sans plus avant enquerir, est communement receu à derision et gaudisserie[P 5]. »
« D’icelle sont escriptz ces vers on tiers livre du Chiabrena des pucelles.Celle qui veid son mary tout armé, Fors la braguette, aller à l’escarmouche,Luy dist. “Amy, de paour qu’on ne vous touche,Armez cela, qui est le plus aymé”.Quoy ? tel conseil doibt il estre blasmé ? Je diz que non : car sa paour la plus grandeDe perdre estoit, le voyant animé,Le bon morceau, dont elle estoit friande.[P 6] »
Éditions de Pantagruel
Références
« Avec ce répertoire, la liste livresque rabelaisienne donne naissance à un genre dont la filiation sera multiple. Il inaugure une étendue de possibles allant de la farce au pamphlet dont plusieurs auteurs s'inspireront. »
« En 1537 et 1542, le succès de Pantagruel est avéré, les rééditions ont été nombreuses dans la décennie qui précède, François Juste et Denis de Harsy pouvaient donc présenter une édition plus onéreuse en étant certains de rentrer dans leurs frais. »
« Nous sommes arrivé, au contraire, à cette certitude bien établie, que Rabelais, inventant, ou plutôt en travestissant un titre de livre, a toujours eu sous les yeux ou dans la pensée un livre imprimé ou manuscrit, sinon plusieurs à la fois, comme point de départ. »
« On reconnaît là une méthode qui a été souvent pratiquée par les commentateurs de Rabelais — la recherche systématique, sous la fantaisie, d'allusions à la réalité — , et l'on sait que cette méthode […] n'a pas fini de susciter des polémiques »
« On a souvent fait remarquer l'organisation chaotique de ce répertoire. Or il est nécessaire de remarquer que si la liste est désordonnée, Rabelais agence assez précisément ce désordre. »
« La liste rabelaisienne procède par dissémination : les auteurs visés ne sont jamais regroupés, et l'amplification du chapitre au cours des rééditions ne fait que distendre leur présence. »
« L'Escumeur […] parle comme il parlera encore, quarante ans plus tard, chez Rabelais. »
« The titles, individually and in the form of a list, constitute an ‘empty structure’ which welcomes all sorts of polemical material. […] Although the lists are defined primarily by their actuality (they were a sounding board of their time), their relatively stable form makes them a successful and lasting satirical instrument for all time. »
« Dans le cas du Catalogus de Fischart […] l'impression autonome du catalogue confère à la démarche un principe de réalité, et donne à la supercherie une matérialité susceptible d'abuser, au moins quelques instants, le public. »
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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Bibliographie des éditions de Pantagruel sur le site Association d’Études sur la Renaissance, l’Humanisme et la Réforme.