Elle quitte le PS en 2020 pour rejoindre Territoires de progrès, parti associé à la majorité présidentielle.
Études et carrière professionnelle
Bernadette Laclais, fille d'un employé des chantiers des barrages EDF et d'une institutrice, passe son enfance en Maurienne, avant de suivre des études secondaires à Chambéry. Elle est ensuite admise à l'Institut d'études politiques de Grenoble, puis en 1988 à l'Institut d'urbanisme de Grenoble dont elle suit les cours en parallèle de son premier emploi, un poste de secrétaire de mairie d’une petite commune iséroise.
À la fin de ses études, elle devient chef de cabinet du maire de Pontcharra. En 1995, élue conseillère municipale de Chambéry, Bernadette Laclais démissionne pour devenir à 28 ans la directrice de cabinet du maire de Chambéry Louis Besson, où elle succède à Thierry Repentin. Avec ce dernier, elle incarne le renouvellement socialiste en Savoie après Jean-Pierre Cot, Roger Rinchet et Louis Besson[1].
Vice-présidente de la région Rhône-Alpes
Lors des élections de 1998 elle est élue conseillère régionale, puis est désignée présidente de la Commission de la Culture. Elle fait alors parmi les plus actives opposantes à l'alliance entre le RPR et le FN. Trois ans plus tard, en 2001, elle est élue première adjointe au maire de Chambéry, de nouveau Louis Besson, chargée des Finances, de l'organisation générale, des ressources humaines et de l’urbanisme.
Lors des élections régionales suivantes, elle est désignée tête de liste pour le Parti socialiste[2] et est réélue, obtenant même 58,01 % dans sa commune[3]. Elle devient ensuite vice-présidente aux transports, aux déplacements et aux infrastructures, chargée notamment des TER.
Elle démissionne de ce poste en juillet 2012 pour raison de cumul des mandats à la suite de son élection comme députée[4].
Maire de Chambéry
En août 2007, Louis Besson démissionne de la mairie de Chambéry, expliquant avoir accompli le mandat de six ans pour lequel il avait été élu en 2001, et indique souhaiter que sa première adjointe lui succède pour favoriser le renouvellement de génération et de projets, sans rupture avec la politique conduite depuis 1989[1]. Le 6 septembre 2007 elle devient la première femme maire de Chambéry. Après François Marcet, Francis Ampe et Louis Besson, elle est le quatrième maire socialiste de Chambéry. Sa grande fierté est de « voir que Chambéry est citée régulièrement dans les classements nationaux pour sa qualité de vie, son dynamisme et sa solidarité[5].».
Le 9 janvier 2008, elle annonce se représenter à la mairie de Chambéry, soutenue par le Parti socialiste[6]. Elle y est réélue le 9 mars face à quatre autres listes, avec 50,14 % des voix dès le premier tour, à la tête d'une liste d'union de la gauche étendue au MoDem[7]. Elle sera ensuite réélue vice-présidente de Chambéry métropole.
Le 30 mars 2014, à l'issue du second tour des élections municipales, sa liste n'obtient que 45,26 % des voix contre 54,74 % pour celle conduite par le candidat UMP-UDI Michel Dantin. Ce dernier lui succède au poste de maire le 4 avril suivant.
Bernadette Laclais rejoint Territoires de progrès en 2020[9], une scission du PS se positionnant comme l'aile gauche de la majorité d'Emmanuel Macron[10]. Elle est la déléguée départementale du mouvement en Savoie[11].
Conseillère municipale d'opposition de Chambéry depuis avril 2014
Anciens mandats
Conseillère régionale de Rhône-Alpes, (1998-juillet 2012)
vice-présidente chargée des politiques culturelles puis des formations professionnelles durant le mandat 2004-2010
vice-présidente aux transports, aux déplacements et aux infrastructures de 2010 à 2012.
Vice-présidente de Chambéry métropole chargée des équipements sportifs de 2001 à 2008[13] et depuis 2008 chargée du projet d'agglomération et des politiques contractuelles[14].
Première adjointe au Maire de Chambéry, de 2001 à 2007