Benjamin Lancar a réellement commencé à être sur le devant de la scène militante à l'occasion de la création en 2006 et du développement de l'UMP Grandes-Écoles.
Il est élu président des Jeunes Populaires par son Conseil national. Il succède ainsi à Fabien de Sans-Nicolas, au terme d'une élection qui a donné lieu à de vives tensions et à des accusations de pressions internes[5],[6].
Il lance des opérations de communication retentissantes parfois contestées : les « révolutionnaires »[7], les Pépites de la Nation, le Lip-dub des Jeunes Populaires, etc. Sa méthode de communication, basée sur le « buzz » et la provocation, lui vaut les critiques de ses opposants et, parfois, de son propre camp[8],[9].
À l'été 2010, il est candidat à sa réélection à la présidence des Jeunes Populaires malgré un bilan critiqué par ses détracteurs qui l'accusent de verrouiller sa réélection[12]. Des fraudes en sa faveur ont également été dénoncées, et deux actions en annulation ont été déposées. L'élection d'un conseiller national a été annulée par la justice[13]. Il est réélu le avec 78,20 % des voix[14] face à Aurore Bergé (180 voix, 11,82 %), Laurent Dubois (53 voix, 3,48 %), Louis Morin (45 voix, 2,95 %), Mike Borowski (29 voix, 1,90 %) et Niels Verdonk (25 voix, 1,64 %).
Le , il est nommé secrétaire national de l'UMP à la Nouvelle économie[15].
Le , après son admission à l’ENA, Benjamin Lancar démissionne de son poste de président de l'organisation des jeunes adhérents de l'UMP[19].
Fin 2014, Benjamin Lancar sort au 13e rang de la promotion « Jean de la Fontaine » de l'ENA, et devient auditeur à la Cour des comptes. Il donne à partir de janvier 2015 des cours à Sciences Po Paris, sur la politique économique et de méthodologie pour la préparation du concours de l'ENA[20]. Il donne aussi des cours de finances publiques à la prép'ENA de l'Institut privé de préparation aux études supérieures (IPESUP)[21]. Il est membre de la DNCG au sein de la LFP[22].
Il quitte très rapidement le secteur public pour rejoindre la maison L'Oréal.