Guerre de Vendée
Batailles
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La bataille de La Tremblaye se déroule le 15 octobre 1793, lors de la guerre de Vendée[1]. Les Républicains sont victorieux et s'emparent de la ville de Cholet.
L'armée de Mayence[2],[3] continuait de progresser et incendiait tout sur son passage. Le 13 octobre, elle prenait Clisson puis Tiffauges et Torfou le 14. Le 13 octobre, Royrand et les 3 000 hommes de l'armée du Centre, repoussés par la division de Luçon du général Bard, forte de 3 500 soldats qui avaient incendié Les Herbiers et La Verrie, se réfugia à Mortagne.
Cependant les généraux vendéens décidèrent d'évacuer cette ville, de se replier sur Cholet et d'envoyer l'artillerie à Beaupréau. L'ordre fut rapidement exécuté, le 15 octobre les troupes du général Kléber entrèrent dans Mortagne qu'ils trouvèrent abandonnée, excepté par 1 500 prisonniers républicains que les Vendéens avaient oubliés dans leurs cellules.
De son côté, le général Alexis Chalbos avait reformé ses troupes à Bressuire et reprit sa marche. Les trois armées républicaines convergeaient vers Cholet où la bataille décisive semblait devoir se jouer.
D'Elbée, Lescure, Bonchamps et Royrand déployèrent leurs troupes à Saint-Christophe-du-Bois. D'Elbée avait envoyé un courrier à Charette lui demandant de prendre les Républicains à revers mais il n'avait reçu aucune réponse.
Le 15 octobre, les troupes de l'armée de Mayence[2],[3] et de la division de Luçon passèrent à l'attaque près du château de La Tremblaye, au Sud-Ouest de Cholet. Cependant Lescure parvint à faire reculer la division de Luçon, épuisée par plusieurs journées de marche. Le général Bard, blessé, dut être remplacé par son lieutenant, l'adjudant-général Marceau. Mais Beaupuy arriva ensuite en renfort et repoussa les Vendéens. Lescure s'occupait de rallier ses hommes lorsqu'une balle l'atteignit à la tête et le blessa grièvement. Cela acheva de démoraliser les Vendéens qui crurent leur général mort et se replièrent sur Cholet.
Dans la soirée, le conseil vendéen se réunit à Cholet alors que les soldats républicains campaient devant la ville. Les généraux voulaient défendre la place mais les troupes manquaient de munitions, l'artillerie et la poudre se trouvaient à Beaupréau avec le général Marigny. Le Prince de Talmont, général de cavalerie, fut donc chargé d'aller chercher ces munitions mais à quatre heures du matin, il n'était toujours pas revenu.
Finalement les généraux vendéens durent se résoudre à évacuer Cholet et à se replier sur Beaupréau, abandonnant la ville aux républicains.
Selon les Mémoires de Kléber, les Républicains ont perdu plus de 500 hommes contre 1 200 à 1 500 morts pour les Vendéens[4].
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