La bande 144 MHz, désignée aussi par sa longueur d'onde, 2 mètres, est une bande du service radioamateur destinée à établir des radiocommunications de loisir. Cette bande est utilisable en permanence pour le trafic radio local et régional. Elle est très utilisée surtout pour le trafic via relais. Cette bande est utilisable sporadiquement pour le trafic radio à grande distance.
Anciennes radiotélécommandes de modèles réduits, (canaux de 20 kHz) dans une bande 144 à 145 MHz avec une puissance jusqu'à 5 W[3],[4],[5]. Plus autorisées de nos jours.
émetteur-récepteur «Gooney Box» en AM. Avec un œil magique pour indiquer l'accord, et était populaire dans les années 1950 et 60. (La version de 6 mètres sur cette image a également été vendue).
Depuis le , la bande des 2 mètres est utilisable par le service d'amateurs[12].
Dernière minute : Depuis le mois de , une menace plane sur l'attribution de la bande des 2 mètres aux radioamateurs comme utilisateurs primaires. En effet l'industriel français THALES dans le cadre d'un projet aéronautique veut tout mettre en œuvre afin que cette bande leur soit retirée. Plusieurs pétitions sur le net sont activées afin que le monde des radioamateurs puisse se faire entendre.
Radioamateurs avec la station spatiale habitée en mono-fréquence, ou en duplex avec 145.800
Digimodes
Propagation
Propagation locale sur la bande VHFPropagation locale sur la bande VHFZone de Fresnel: d est la distance entre l'émetteur et le récepteur.
La propagation locale
La propagation est dans une zone de réception directe (quelques dizaines de kilomètres) en partant de l’émetteur.
La propagation est comparable à celle d’un rayon lumineux.
Les obstacles sur le sol prennent de l’importance.
En absence d'obstacles, la portée radio est fonction de la courbure de la terre et de la hauteur des antennes d’émission et de réception selon la formule:
d est la portée radio en km (sans obstacles intermédiaires.)
h1 est la hauteur de l’antenne d’émission en mètres au-dessus de la hauteur moyenne du sol.
h2 est la hauteur de l’antenne de réception en mètres au-dessus de la hauteur moyenne du sol.
Exemple entre deux stations radioélectriques:
La hauteur de l’antenne d’une station radioélectrique est de 4 mètres au-dessus de la hauteur moyenne du sol.
La hauteur de l’antenne de l'autre station radioélectrique est de 9 mètres au-dessus de la hauteur moyenne du sol.
La distance maximum entre les deux stations radioélectriques est de 21 km (sans obstacles intermédiaires.)
Les portées pratiques en onde directe, au-dessus du sol obtenus par le tableau ci-dessous, sont indiquées en kilomètres suivant les hauteurs des antennes d'émission et de réception, la portée correspond à une puissance d'émission de 10 watts sur 145 MHz et pour une réception radioélectrique d'un champ de 3 microvolts par mètre[16].
Hauteurs des antennes des stations au-dessus de la hauteur moyenne du sol
La fonction des relais radioamateurs désignent des répéteurs terrestres (émetteurs/récepteurs) exploités pour permettre les communications dans les deux sens (duplex). Les répéteurs sont placés sur des points hauts et permettent d'étendre la portée des stations radioamateurs. Un radioamateur exploitant un émetteur de faible puissance peut déclencher un répéteur et bénéficier de la portée plus grande du répéteur avec un meilleur signal radio dans des vallées encaissées, des zones masquées, des forêts denses, dans des zones urbaines. Il permet d'étendre la zone de couverture des stations de radio, en réamplifiant les signaux ou convertir dans d'autres fréquences, les canaux qu'il capte sont relayés localement en sortie de relais avec un shift de +600 kHz au-dessus de la fréquence d'entrée du répéteur (pour cette bande 2 mètres).
Traînées laissées par des météores.Traînées météoriques.Schéma des corps utilisables pour les réflexions.
Cependant on observe des réceptions sporadiques à grande distance[17] :
Chaque année ouvertures par propagation sporadique E assez fréquentes entre juin et juillet et moins fréquentes entre décembre et début janvier (maxi 2400 km en simple bond). Signaux très forts le plus souvent.
Réflexion possible sur les aéronefs vers toutes les stations VHF en vue directe de cet aéronef.
Troposphérique avec une portée jusqu’à 1000 km[18].
La radiogoniométrie sportive également appelée « chasse au renard » est une course d'orientation chronométrée qui combine à la fois les techniques de la radio-localisation, l'utilisation de cartes topographiques et l'usage d'une boussole. Il s'agit de trouver des balises radioélectriques à l'aide d'un équipement de radiogoniométrie composé essentiellement d'un récepteur radio, d'atténuateurs et d'une antenne directive.
Tableau des gains d’antenne électromagnétique et des largeurs de bande pour un facteur de signal/bruit de 3 dB dans la bande 144,000 MHz à 144,035 MHz et dans la bande 144,120 MHz à 144,160 MHz avec 600 W d'émission[22]. Même gain pour l'antenne d'émission et pour l'antenne de réception.
Largeur de bande en Hz
Gain de chaque antenne
100 Hz
22 dB
400 Hz
25 dB
1 000 Hz
27 dB
4 000 Hz
30 dB
Exemple d'une liaison EME
Un signal de 1 kW (+60 dBm) fourni à une antenne de gain de +35 dB pointé vers la lune,
avec une antenne de réception de gain de +35 dB pointé aussi vers Lune alimentant un préamplificateur d'antenne faible bruit.
La totalité des gains est de (60dBm + 35dB + 35dB) = 130 dB.
L'atténuation sur la bande 144 MHz est de 252 dB, soit (130 dB - 252 dB) = -122 dBm ;
ce signal de 1 kW (+60 dBm) arrivera : S4 soit 0,16 μV (50 Ω), -122dBm, -15dBμV (50 Ω), 631 aW.
Sur les bandes VHF/UHF/SHF, sur les S-mètre le point S9 est réglé pour une puissance de −93 dBm, soit l'équivalent de 5 μV à l'entrée antenne du récepteur, pour une impédance de 50 Ω.
Réseau français d’informations VHF
Un réseau français d’informations VHF le mercredi à 21h locale en LSB est sur la fréquence 3 646 kHz et avec une veille radio permanent avec une diffusion d’information.
↑(A) Bande attribuée aux services d’amateur, avec une catégorie de service primaire (art. 5.25 du Règlement des radiocommunications) JO du 03/10/2008, Décision no 2008-0841 du 24/07/2008
↑ abc et dpages 278 et 279 de l’ouvrage de F. THOBOIS Construction d'ensembles de radiocommande ETSF, 1979. fréquences des radiocommandes de modèles réduits : 26,96 à 27,28 MHz ; 72 à 72,5 MHz ; 144 à 145 MHz ; 436 à 437 MHz
↑Les documents du REF B0-02-1 de décembre 1964 (fréquences des radiocommandes de modèles réduits : 27,12 MHz ; 72 à 72,5 MHz ; 144 à 145 MHz ; 436 à 437 MHz
↑DEMAIN RADIOAMATEUR, 5 édition, 15 juin 1978, édité par le Réseau des Emetteurs Français, page 11 télécommandes de modèles réduits
↑Balises 138 à 174 MHz Approuvée No 11575. Specification: MPT 1328 Émetteurs et récepteurs pour utilisation dans la bande VHF allouée à faible puissance de télémesure et de télécommande. Et Approuvée No 11522 Specification: Pr NF EN 300 683. Télécommunications. - CEM et spectre radioélectrique (ERM). - Norme de compatibilité électromagnétique (CEM) pour appareils à courte portée fonctionnant sur les fréquences situées entre 9 kHz et 25 GHz (indice de classement : Z84683). Et Specifications: PR ETS RES 0908 compatibilité électromagnétique (CEM)
↑Notice F017 de l'arrêté du 25/01/1999 le Ministre de la défense besoins intermittents pour service mobile
↑DGT-T.DAII/SAI/CII/6442-TA en date du 26 février 1982
↑Convention internationale des télécommunications 1997
↑Convention de Madrid 1932 et révision du Caire 1938
↑Convention internationale des télécommunications Atlantic City 1947
↑Réf: JO du 03/10/2008, Décision no 2008-0841 du 24/07/2008 Art 3.
↑PLAN DE LA BANDE IARU RÉGION 1: 144 - 146 MHz Références : IARU Tel-Aviv 1996 - Commission THF REF - IARU Lillehammer 1999, Saint Marin 2002, Davos 2005, Cavtat 208, Sun-City 2011, Varna 2014. comm THF 11/03, comm THF 11/04, comm THF 11/07. m.à.j. F6ETI 28/01/2015. Statut de la bande en France métropolitaine et département de la Réunion : (A) Attribution à titre primaire au sens du règlement des radiocommunications
↑Agréments national de Sécurité Civile, arrêtés du 13/12/2006 (JO du 10/01/07) et du 05/06/2007 (JO du 22/06/07).
↑Toute balise de détresse doit être capable d’émettre simultanément sur les fréquences 121,5 MHz et 406 MHz. Conformément à l’annexe 10 de l’OACI. Arrêté du 26 mars 2008 relatif à l’obligation d’emport, aux fins de recherche et sauvetage des aéronefs, d’une balise de détresse fonctionnant sur 406 MHz. Journal Officiel du 3 avril 2008.