étraire de la Dui N, gamay noir à jus blanc, joubertin N, mècle N, pinot N, persan N, mondeuse N, syrah N, servanin N, corbeau N, altesse B, arvine B, chardonnay B, jacquère B, verdesse B, pinot gris, viognier B, roussanne B, velteliner rouge précoce, mondeuse B[2]
Le terroir viticole des Balmes dauphinoises se situe au nord de La Tour-du-Pin, entre le Plateau de Crémieu et le cours du Rhône longeant le sud-ouest du Bugey. Constitué d’une série de collines parallèles d'orientation est-ouest, il bénéficie de coteaux exposés au sud. Ses sols morainiques sont siliceux, sablo-limoneux, graveleux ou composés de galets[4].
Climat
Le climat septentrional préalpin est marqué par une forte chaleur estivale, associée à une importante pluviométrie, et des hivers froids. Ceci induit un cycle végétatif assez court, typique du Dauphiné. Cette diversité climatique, topographique, et pédologique a permis de distinguer les « Balmes Dauphinoises » au sein du label Isère (IGP)[4].
Le climat et les orientations Sud produisent une maturité poussée, qui se marque dans les vins blancs par une rondeur notable et une acidité discrète. Ces vins marqués par une minéralité et des arômes de fleur blanche. Ceci permet de les déguster rapidement après leur vinification et leur mise en bouteille. Avec un potentiel de garde moyen, ils conservent un bon équilibre gras/acidité[4].
Les vins rouges à la robe profonde possèdent des tannins souples, une palette aromatique qui passe des petits fruits rouges ou noirs aux notes épicées. Avec une structure tannique importante et un potentiel couleur supérieur, ils sont de préférence à déguster dans leur jeunesse. Néanmoins, ils peuvent aussi être des vins de garde[4].
Cépages tolérés (mesure transitoire jusqu'en 2036) : aligoté B
Pratiques culturales et réglementaires
Le rendement maximal est de 80 hectolitres par hectare. Le titre alcoométrique volumique naturel minimal est de 9,5 %. La production est de l'ordre de 1000 hl par an.