BFM Régions est un réseaufrançais d’une chaîne d’information régionale et neuf chaînes d’information locale, filiale du groupe RMC BFM[1]. Ce réseau a été fondé par Alain Weill, au moment où il dirige Altice Média en tant que PDG de la société. Toutes les chaînes offrent toute l'information locale 24 h / 24 (actualités, météo et circulation), en se concentrant principalement sur l'actualité locale.
Cependant, les chaînes ont 5 h par jour pour les bulletins d'informations en direct. D'autres fois, ils diffusent des reportages dans un format en boucle[réf. nécessaire].
Histoire
Origines (2005-2014)
Au début de la télévision numérique terrestre française dans la seconde moitié des années 2000, NextRadioTV, alors maison mère de BFM TV, n'a manifesté qu'un intérêt modéré pour le marché de la télévision locale[2]. Elle a fait une offre pour une autorisation d'émettre à Paris[2], mais n'a pas été retenue[3].
Cependant, l'une des chaînes gagnantes, Cap 24, s'est retrouvée sur le marché en 2010 après que la société mère Groupe Hersant Media a décidé de mettre fin à son réseau Antennes Locales en difficulté. Cap 24 est vendu à Bernard Krief Consulting, un spécialiste controversé du LBO, puis rapidement revendu à NextRadioTV[4].
NextRadioTV n'a pas immédiatement mis une chaîne locale à part entière dans le créneau de Cap 24. À partir de , elle diffuse BFM Business Paris[5], une variante de sa chaîne nationale non terrestre d'information économique BFM Business. C'est en grande partie la même que la version nationale, avec trois heures de programmation locale quotidienne ajoutées pour se conformer aux mandats de télévision locale de la France[5]. Il s'inspire en partie de l'américain News 12 Networks, qu'Altice possède également via son achat de Cablevision en 2016[6].
Altice Média envisage d'élargir son réseau local (2015-2018)
À l'été 2015, la multinationale française Altice devient un actionnaire majeur de NextRadioTV, le président de cette dernière, Alain Weill, vantant les opportunités stratégiques élargies offertes par l'alliance[7].
À l'automne 2016, BFM soumet un projet de chaîne pour la licence de diffusion locale toulousaine (laissée vacante par la faillite de l'ancien opérateur), mais se retire à la dernière minute et prend une participation minoritaire dans le projet concurrent, TV Sud Toulouse (plus tard ViàOccitanie Toulouse), à la suite de réactions négatives de la part de groupes commerciaux indépendants de la télévision[8].
En , BFM Business Paris est rebaptisée BFM Paris et devient une chaîne régionale construite autour d'une programmation majoritairement locale[9].
Création du réseau BFM Régions (2019)
Le , le réseau prend officiellement le nom de « BFM Régions ». Le , BFM Régions rachète la chaîne Télé Lyon Métropole. L'acquisition d'une seconde chaîne locale en France a officiellement ouvert la voie à un réseau national[10]. Le , TLM devient BFM Lyon Métropole (ou BFM Lyon en abrégé)[11].
Le , BFM Régions acquiert une participation minoritaire significative dans deux chaînes locales détenues par la société lilloiseGroupe SECOM : Grand Lille TV et Grand Littoral TV (cette dernière desservant le marché Calais - Dunkerque). Le , les deux chaînes deviennent officiellement BFM Grand Lille et BFM Grand Littoral[12]. Dans le cadre de la même opération, BFM Régions prend une participation dans la radio sœur de Grand Lille TV, Grand Lille Info, devenue Radio BFM Grand Lille[13].
Fusion avortée avec le réseau Vià (2020)
En , Altice conclut un accord avec Vià pour fusionner les stations détenues et exploitées de ce réseau avec BFM Régions[14]. Altice renonce à l'accord, arguant que ses partenaires potentiels avaient délibérément sous-estimé l'endettement des personnes morales de Vià[14]. Ils ont été mis en cessation de paiement peu de temps après[15]. Altice a fait une offre pour certains de leurs actifs mais en , le tribunal de commerce de Nîmes a tranché en faveur d'un autre acquéreur, La Dépêche du Midi, qui était le choix préféré des salariés[16].
Du au , Orange a cessé de diffuser les dix chaînes locales de BFM TV dans son offre La TV d'Orange faute d'accord avec le groupe Altice concernant la rémunération à verser pour cette diffusion[22][1].