Le nom de cette rue provient à la fois d'un pont sur l'égout que recouvre aujourd'hui la rue de Turenne et des légumes que l'on cultivait sur les terrains que le chemin traversait.
Historique
Son nom lui fut attribué vers 1610-1612.
À la fin du XVIe siècle, ce n'était qu'un chemin qui conduisait d'une poterne située au niveau de l'enceinte de Charles V à des marais ou l'on cultivait des choux et d'autres légumes. Cette poterne remplacée par une porte, la porte Saint-Louis, lors de sa reconstruction en 1674 était à l'emplacement d'une porte de France comprise dans le projet lancé par Henri IV d'une place de France abandonné après la mort du roi en 1610. La rue est comprise dans l'espace de cette place. Cet espace est urbanisé avec plusieurs rues à proximité à la suite du début de réalisation de ce projet grandiose.
À l'endroit où cette rue prend naissance était un ponceau, ou petit pont, qui servait à traverser l'égout que la rue de Turenne couvre aujourd'hui.
Dans un procès-verbal d'arpentage du , on voit que la rue du Pont-aux-Choux était presque entièrement construite.
No 3 : Michel Villedo, un maître maçon résida au 3, rue du Pont-aux-Choux[2]. L'immeuble de style Louis XIII est conservé, il comporte une façade de trois travées avec trois étages. Les lucarnes maçonnées sur cour sont bien conservées. Un escalier limon sur limon en bois, avec des balustres tournés, permet d'accéder aux étages.
No 11-13: la guillotine a été entreposée dans un hangar à cette adresse de la rue pendant sept ou huit ans à partir de 1849.
Le eut lieu la vente d’une maison sise au coin de la rue Saint-Louis et celle du Pont-aux-Choux, faite par Marie Jeanne Le Bouteiller de la Varenne, à Louis Jean-Baptiste Nores, maître sellier carrossier, et Marie Françoise Mony, sa femme[3]
Le , vente d’une maison sise rue du Pont-aux-Choux par Jérôme André Le Féron, chevalier, à Louis François de Lyonne, comte de Servon[4]