Ouest du métro Ramonville : N 113 (années 1970-2006) D 113A (2006-2017) M 113A (depuis 2017) Est du métro Ramonville : A623 (1973-2010) Voie communale (2010-2017) M 113A (depuis 2017)
L'avenue Pierre-Georges-Latécoère est parcourue et desservie, entre l'avenue Flora-Tristan et la route de Narbonne, par la ligne de bus 112. Au carrefour de la route de Narbonne se trouvent également les arrêts des lignes de bus568182 et, plus au nord, la station Université-Paul-Sabatier, sur la ligne de métro, ainsi que le terminus du téléphérique urbainTéléo. L'avenue Flora-Tristan donne accès à la station de métro Ramonville, terminus de la ligne de métro et des lignes de LinéoL6 et de bus 27377879111112119. Au delà de l'avenue Flora-Tristan, l'avenue Pierre-Georges-Latécoère est parcourue, mais non desservie directement, par les seules lignes de bus 79111.
En 1969, lorsqu’elle est aménagée, l'avenue prend le nom d'avenue du Complexe-Aéro-Spatial. Le 13 juillet 1971, le conseil municipal lui donne finalement le nom de Pierre-Georges Latécoère (1883-1943). Il hérite de l'entreprise familiale, spécialisée dans la fabrication de matériel pour les tramways. Mais, pendant la Première Guerre mondiale, il se lance dans la construction d'avions pour l'armée française et installe son usine sur le site de Montaudran. En 1918, il imagine une ligne aérienne de fret et de courrier et il fonde l'année suivante les Lignes aériennes Latécoère, devenues en 1921 la Compagnie générale d'entreprises aéronautiques : il relie Toulouse à l'Espagne, puis au Maroc en 1920 et au Sénégal en 1924. Il s'entoure de Didier Daurat, Jean Mermoz, Antoine de Saint-Exupéry, Henri Guillaumet et Marcel Reine, les « pionniers de l'Aéropostale ». Après 1927, l'entreprise poursuit ses activités comme Compagnie générale aéropostale : Pierre-Georges Latécoère se consacre désormais au développement de son entreprise de construction. Il meurt à Paris en 1943.
Histoire
Première moitié du XXe siècle
Jusqu'au milieu du XXe siècle, l'avenue Pierre-Georges-Latécoère n'existe pas. Le terroir de Lespinet, qui s'étend entre les pentes des collines de Pech-David et de Montaudran à la limite du hameau de Saint-Agne, est encore profondément rural. On trouve, entre la route de Narbonne, à l'ouest, et la vallée de l'Hers, à l'est, plusieurs fermes qui mettent en valeur les terres agricoles : la métairie de Saint-Agne (emplacement des actuels no 65-71 et no 75-81 rue des Cigognes, Ramonville-Saint-Agne), la ferme de Loubet (emplacement de l'actuel Institut aéronautique et spatial, no 23 avenue Édouard-Belin) et la ferme de Gipoulou (emplacement des actuels bâtiments Fontenelle et Champollion du CNES, no 18 avenue Édouard-Belin). On compte également trois châteaux qui portent tous le nom de Lespinet : le château de Lespinet-Lasvignes (actuel CRS 27, allée Lieutenant-Lucien-Lafay), le château de Lespinet-Ramel (actuel CREPS, no 1 avenue Édouard-Belin) et le château de Lespinet-Raynal (actuel Envol des pionniers, no 6 rue Jacqueline-Auriol). C'est autour de ce dernier et du chemin Carrosse que se développent, à partir de 1916, les usines Latécoère, fondées par Pierre-Georges Latécoère, jeune industriel originaire de Bagnères-de-Bigorre, pour fabriquer des obus et assembler des avions. La piste de l'aérodrome de Montaudran, utilisée par les lignes Latécoère, puis par l'Aéropostale jusqu'en 1934, est aménagée en 1917.
Deuxième moitié du XXe siècle
Dans les années 1950, le sud de la route de Narbonne, autour du hameau de Saint-Agne, commence à s'urbaniser avec la construction de nouvelles maisons et de lotissements, comme celui de l'allée des Grands-Chênes, bâti entre 1958 et 1959 le long d'un ancien chemin d'accès au domaine du château de Lespinet-Lasvignes[1].
Les transformations les plus importantes interviennent à partir de 1960, lorsque se met en place le projet de complexe scientifique de Rangueil. Il regroupe les facultés de sciences et de médecine de l'université de Toulouse, devenue université Toulouse-III-Paul-Sabatier après 1969, et plusieurs instituts d'enseignement supérieur, mais aussi des centres et des laboratoires de recherche. Entre 1960 et 1964, les travaux se concentrent au nord entre le chemin des Maraîchers et le domaine de Lespinet-Lasvignes par la construction des bâtiments des facultés de sciences.
Entre 1978 et 1983, une partie de l'avenue Pierre-Georges-Latécoère est progressivement absorbée par la rocade ouest (actuelle autoroute A620) en cours d'aménagement entre le boulevard de la Méditerranée et la nouvelle autoroute des Deux Mers (A61). En 1978, elle est reliée à l'autoroute au sud par une voie nouvelle. Dans le même temps, elle est prolongée à l'est par un pont qui enjambe la nouvelle voie. En 1983, au nord, le pont-canal des Herbettes est achevé, permettant de franchir le canal du Midi et de relier l'avenue Pierre-Georges-Latécoère à l'avenue d'Empalot.
Patrimoine et lieux d'intérêt
no 1 : Mission formation continue et apprentissage.