Cet autoportrait, est la plus ancienne œuvre conservée d'Albrecht Dürer. Fils d'une époque qui connait l'explosion du portrait individuel, l'artiste commence très tôt à se préoccuper de la figure humaine, et notamment de la sienne[1].
En 1484, âgé d'à peine treize ans, Dürer se représente lui-même à l'aide d'un miroir, comme il l'écrit sur le dessin à la pointe d'argent[1] : « Dz hab Ich aws eim spigell nach mir selbs kunterfet Im 1484 Jar Do ich noch ein kint wad. Abricht Dürir ».
Description
Dürer se représente en buste, de trois-quarts, à la flamande[1].
Les détails réalistes, l'intérêt pour le rendu des matières, les précisions de la physionomie trouvent leur origine dans certains exemples flamands que son père et son maître avaient pu admirer[1].
Il s'agit de sa première œuvre connue et de l'un des plus anciens autoportraits conservés de l'art européen[réf. nécessaire].
Notes et références
↑ abcd et eMathieu Deldicque et Caroline Vrand (dir.), p. 269.
Bibliographie
Mathieu Deldicque et Caroline Vrand (dir.), Albrecht Dürer. Gravure et Renaissance, In Fine éditions d'art et musée Condé, Chantilly, , 288 p. (ISBN978-2-38203-025-7)
(it) Costantino Porcu (ed), Dürer, Rizzoli, Milano 2004.