Augustin Ngirabatware était un proche des autorités françaises, « jouissant de la confiance du Président Juvénal Habyarimana [...], il était apprécié en raison de ses compétences et de sa connaissance des dossiers »[3].
Il publie en septembre 2006 un livre Rwanda : Le faîte du mensonge et de l'injustice[4], dans lequel il affirme que le Tribunal pénal international pour le Rwanda a été « mis sur pied par l'ONU sur de fausses prémisses » et « ne peut pas rendre justice ».
En appel, il est reconnu coupable de génocide et écope d'une peine de trente ans de prison[6].
Du fait de cette condamnation, son épouse Félicité Mukademali, une des filles de Félicien Kabuga, se verra refuser par le Gouvernement l'octroi de la nationalité française par naturalisation[7], décision qui sera ensuite confirmée par le Conseil d'État[8].
Notes et références
↑« L'ancien ministre Augustin Ngirabatware transféré au TPIR », in Rwanda Tribune, 8 octobre 2008 [1]
↑Les taux de change flottants et les pays sous-capitalisés : théories du change, choix des régimes de change et les nouvelles stratégies monétaires, Éditions universitaires, Fribourg, 1986, 340 p. (ISBN2-8271-0330-3) [2]
↑Jean-Michel Marlaud, ambassadeur de France au Rwanda, Min. des Aff. Etr. N° 1810/DAM, 5 juillet 1994
↑Rwanda : le faîte du mensonge et de l'injustice, Éd. Source du Nil, Lille, 2006, 611 p. (ISBN978-2-9521712-1-2) [3]