La situation avec les Kurdes de Turquie est particulièrement tendue puisque le président Recep Tayyip Erdoğan a accentué la répression contre eux après la tentative du coup d'État de 15 juillet 2016, avec notamment l'arrestation de plusieurs députés, dont les coprésidents du Parti démocratique des peuples (HDP, principal parti pro-kurde), et maires kurdes mais aussi le licenciement d'un grand nombre d'enseignants accusés de complaisance avec le PKK.
Treize suspects ont été arrêtés pour des liens supposés avec l'attaque, et quatre autres pour apologie du terrorisme sur les réseaux sociaux[3]. Entre les 10 et 13 décembre 2016, 568 personnes sont arrêtées, dont de nombreux membres du parti HDP[4].
Réactions
Plusieurs chefs d'État adressent leur condoléances à la Turquie. Le gouvernement turc décrète un jour de deuil national pour le lendemain et assure que l'État aura sa « vengeance »[2].
Répression anti-Kurdes
À la suite de l'attentat, le 12 décembre, 235 personnes sont arrêtées[5], dont 198 membres du parti d'opposition HDP[6], le principal parti d'opposition, de tendance pro-kurde[6]. Ce parti est accusé par le gouvernement turc d'être proche du PKK, dont, suivant les autorités turques, les TAK seraient une émanation[5].
Dans le cadre de la Seconde guerre civile irakienne, l'aviation turque bombarde le 12 décembre le quartier général du PKK dans la région du Zab, au nord de l'Irak[5].
Le 13 décembre, deux députées HDP sont arrêtées, Caglar Demirel et Besime Konca[4]. Caglar Demirel est également président du groupe parlementaire HDP, deuxième formation d'opposition au gouvernement turc[4].