Le , à 5 heures du matin, les djihadistes lancent une attaque contre un détachement militaire burkinabè à Bourzanga[3]. D'après une source militaire de RFI, les assaillants sont au nombre d'une centaine et appartiennent au Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM)[3]. Cette source indique également que : « L'information d’une attaque contre le détachement était déjà lancée depuis quelques jours. Ce qui a permis aux soldats d’être plus en alerte dans la riposte »[3]. Dans son communiqué, l'armée française évalue quant à elle à 200 le nombre des djihadistes[4]. Le détachement burkinabè compte quant à lui une centaine d'hommes[1].
L'attaque est repoussée grâce à l'arrivée de forces aériennes qui viennent appuyer les troupes au sol[3],[2]. Les burkinabés engagent un hélicoptère Mi-24 et les Français de la force Barkhane une patrouille de chasseurs Mirage 2000, venus de Niamey, au Niger[2],[4].
Pertes
L'état-major général des armées burkinabè donne initialement un bilan d'« au moins trente terroristes abattus »[3].Le bilan passe ensuite à 35 djihadistes tués[2],[4]. Les corps de dizaines d'assaillants sont diffusés sur la télévision nationale[5]. Un véhicule blindé, une quarantaine de motos, deux pick-up et de nombreuses armes sont également capturés[4].
L'armée française évoque quant à elle de « lourdes pertes aux terroristes »[4]. Le colonel Pascal Ianni, porte-parole des armées, fait état d'au moins 45 djihadistes « neutralisés »[1].
Du côté des forces burkinabè, les pertes sont de cinq tués et dix blessés[3].