Vers 1280 : selon la tradition orale, un des successeurs de l’obaEweka, aurait favorisé le travail du bronze par les artisans du Bénin en faisant venir d’Ife le bronzier Igueba[1].
1203 : réalisation des deux gardiens de la porte sud du grand temple de Tōdai-ji par le sculpteur Unkei, au Japon, en collaboration avec l’école Kei. Ces figures monumentales sont caractérisées par une grande expressivité des visages et des postures[4].
Vers 1206 : statue assise du moine Chōgen, réalisée en bois peint par un artiste inconnu pour le Tōdai-ji, au Japon[5].
1208-1212 : le sculpteur japonais Unkei, au sommet de son art, travaille au Kōfuku-ji où il réalise notamment les statues de Mujaku et Seshin[6].
1229 : le potier japonais Kato Shirozaemon, plus connu sous le nom de Toshiro, revient de Chine et établit à Seto, en Owari, le premier four pour faire des poteries d'art inspirées de la production des Song. Début de l'essor des poteries de Seto, au Japon[8].
1295 : les ilkhans de Perse se convertissent à l’Islam et exercent un intense mécénat en faveur des arts de l’enluminure et de la peinture. C'est le début l’âge d’or de la miniature persane, née au début du siècle, pendant la domination mongole, avec pour principaux centres de Tabriz, Hérat, Ghazni, Chiraz, Qazvin et Ispahan et pour principaux artiste Wasiti et Behzad[15].
Vers 1267 : Cardinale et Rugerino da Forli tiennent un atelier d'enluminure de manuscrits à Bologne, qui devient un grand centre de production à la fin du siècle[30].
↑Ernest Fenollosa, Epochs of Chinese and Japanese Art : An Outline History of East Asiatic Design, Stone Bridge Press, Inc., , 676 p. (ISBN978-0-89346-962-7, présentation en ligne)
↑Gaston Migeon, Manuel d'art musulman : Arts plastiques et industriel : Peinture et miniature, sculpture décorative monumentale ou mobilière, pierre, stuc, bois, ivoires, bronzes, monnaies, armes, vol. 1, Ligaran, (ISBN9782335165111, présentation en ligne)
↑Jerome Silbergeld, Eugene Y. Wang, The Zoomorphic Imagination in Chinese Art and Culture, University of Hawaii Press, (ISBN9780824872564, présentation en ligne)
↑Nora Berend, Przemysław Urbańczyk et Przemysław Wiszewski, Central Europe in the High Middle Ages: Bohemia, Hungary and Poland, c. 900-c. 1300, New York, Cambridge University Press, (ISBN9780521781565, lire en ligne)
↑Denis Hayot, Paris en 1200 : Histoire et archéologie d'une capitale fortifiée par Philippe Auguste, CNRS editions, (ISBN9782271123084, présentation en ligne)
↑Mailan S. Doquang, The Lithic Garden : Nature and the Transformation of the Medieval Church, Oxford University Press, (ISBN9780190631819, présentation en ligne)
↑Esther Alegre Carvajal, Inés Monteira Arias, Joaquín Martínez Pino, Antonio Perla de las Parras, Sergio Vidal Álvarez, El Arte en la Baja Edad Media Occidental : arquitectura, escultura y pintura, Editorial Universitaria Ramon Areces, (ISBN9788499611358, présentation en ligne)
↑Jean Babelon, Histoire de l'art : L'Europe médiévale, Gallimard, (lire en ligne)
↑Louis Réau, Iconographie de l'art chrétien : Iconographie des saints : A-F, vol. 3, Presses universitaires de France, (ISBN9782705946876, présentation en ligne)
↑François-Anatole Gruyer, Les œuvres d'art de la renaissance italienne au Temple de Saint-Jean (Baptistère de Florence), Renouard, (présentation en ligne)
↑Jean-Pierre Crettez, Les supports de la géométrie interne des peintres : De Cimabue à Georges de La Tour, ISTE Group, (ISBN9781784052232, présentation en ligne)
↑ a et bJacques Gagliardi, La conquête de la peinture : À l'aube de la Renaissance, du XIIIe au XVe siècle, Flammarion, (ISBN9782403037630, présentation en ligne)
↑ a et b(it) Chiara De Capoa, Arte e turismo. Manuale di storia dell'arte per la preparazione all'esame di abilitazione per guida turistica, HOEPLI EDITORE, , 292 p. (ISBN978-88-203-3676-9, présentation en ligne)