Entre 100 et 80 av. J.-C. : construction de la Maison des Griffons, sur le Palatin (Casa dei Grifi)[1]. La décoration des murs avec des perspectives architecturales est destinée à rappeler les palais royaux hellénistiques (deuxième style pompéien)[2].
Chaudron d’argent massif de Gundestrup en Scandinavie, décoré de scènes rituelles, d’éléphants, de serpents, de guerriers et de divinités. Sa facture celtique atteste des relations commerciales avec les Celtes[6].
L’art celtique britannique se scinde en deux courants au cours du Ier siècle av. J.-C., avec d’un côté la multiplication des éléments figurés humains ou animaux, et d’un autre l’apparition de toute une série de dessins et de volumes abstraits, conditionnés par l’emploi du compas[7]. L’art des miroirs de bronze illustre le summum de cette technique. Alors que sur le continent les conventions de l’art gréco-romain imposent peu à peu une tendance à la sobriété des décors, un style dit sévère, la tradition celtique demeure en Bretagne, même après sa romanisation partielle. En Irlande, l’art celtique du second âge de fer (boîtes, épingles, disques, mors de cheval en bronze) se prolonge dans les décors des bijoux (notamment de longues épingles à anneau en oméga ou des appliques) du Haut Moyen Âge : têtes de palmipèdes, dessin curviligne, triscèles, esses), puis dans l’art de l’enluminure.
↑Jean-François Pépin et Florence Braunstein, 1 kilo de culture générale : 2e édition augmentée, Presses universitaires de France, (ISBN978-2-13-081115-2, présentation en ligne)