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Origines et débuts professionnels
Il est le fils de Jacques-Gervais Leloup et de Madeleine Buchard. La famille quitte Avranches en 1806.
Il fait ses études secondaires au collège royal de Rennes puis des études supérieures de pharmacie à Paris ; il est reçu pharmacien en , puis épouse le , Charlotte Pérint, fille d’un architecte. Le couple restera sans enfants.
Il s’installe ensuite dans la capitale où se distingue pendant l’épidémie de choléra de 1832. Il enseigne aussi la chimie appliquée[Où ?].
Directeur de l'École professionnelle de Nantes
En , le maire de Nantes, Ferdinand Favre, fait appel à lui pour diriger l'École primaire supérieure que la Ville de Nantes a décidé de créer. De 1834 à 1853, Arsène Leloup en est le premier directeur, d'abord rue Saint-Léonard, puis, en 1840, rue des Coulées (actuelle rue Désiré-Colombe, à la place de l'École normale d'instituteurs). En 1851, elle devient « École professionnelle municipale » et sera transférée boulevard de Launay en 1882[Note 1]. Celle-ci deviendra par la suite l'école Leloup-Bouhier en 1935, avant de devenir un lycée en 1960[Note 2].
Carrière politique
D'abord maire de Rezé, commune de la périphérie nantaise, durant à peine 6 mois, entre le et le [1], il est élu conseiller municipal de Nantes sur la liste des républicains modéré en et nommé adjoint de René Waldeck-Rousseau ; il est réélu le et de nouveau adjoint. À la suite de la démission de René Waldeck-Rousseau, il est nommé maire par Adolphe Thiers, président du conseil, le [2].
Il est révoqué le pour des raisons politico-religieuses[3], liées à des manifestations autour du pèlerinage de Lourdes ; ses adjoints démissionnent le 20. René Waldeck-Rousseau est alors nommé à titre provisoire par arrêté préfectoral.
Arsène Leloup est enterré à Couëron, puis sa dépouille est transférée au cimetière Miséricorde à Nantes. En 1880, la « Société amicale des anciens élèves de l'école professionnelle » fait déposer une plaque sur sa tombe. Le médaillon qui figure sur la stèle est l'œuvre de Charles Miollet, sculpteur nantais élève de Étienne-Édouard Suc[5].
Outre le lycée qui porte en partie son nom, la rue Arsène-Leloup à Nantes, lui rend également hommage. Une rue de Couëron porte également son nom.
Voir aussi
Bibliographie
Claude Kahn et Jean Landais, Nantes et les Nantais sous le Second Empire, Ouest Éditions, Nantes, 1992 [ (ISBN2908261928)]. Fiche biographique page 284.
Éric Lhommeau et Karen Roberts, Guide du cimetière Miséricorde de Nantes, Nantes, Le Veilleur de nuit, , 89 p. (ISBN978-2-9528652-2-7), p. 89.
Alexandre Perthuis et Stéphane de La Nicollière-Teijeiro, *Le Livre doré de l’hôtel-de-ville de Nantes, Tome II, Imprimerie Grinsard, 1873, pages 134-136.