En 1960, Arnaldo Calveyra obtint une bourse d'études et de recherche pour Paris. Là, il a rencontré et a commencé à travailler en étroite collaboration avec des compatriotes argentins tels que Julio Cortázar et Alejandra Pizarnik, des écrivains français comme Claude Roy, Gaëtan Picon et la traductrice hispanisante Laure Bataillon ou italien telle que Cristina Campo. En 1968, Arnaldo Calveyra se marie avec Monique Tur et auront deux enfants. Comme beaucoup d'artistes et d'intellectuels argentins, Arnaldo Calveyra émigra à Paris dans les années 1960 attiré par la vie culturelle dynamique parisienne de l'époque. Dans les années 1970, la dictature de la Révolution argentine lui ferme toute possibilité d'un retour en Argentine. Arnaldo Calveyra resta à Paris, où il a travaillé avec le cinéaste anglais Peter Brook. Il publia ses propres œuvres avec la maison d'édition française Actes Sud. En 1988, le poète Juan Gelman recommanda Arnaldo Calveyra à l'éditeur argentin José Luis Mangieri (Libros de Tierra Firme), qui lui permit efficacement d'être connu et reconnu par le public argentin.
Le premier livre de recueil de poésies d'Arnaldo Calveyra, intitulé "Cartas para que la alegria", a reçu les éloges de l'écrivain Carlos Mastronardi.
Arnaldo Calveyra était professeur de Lettres classiques à l'Université nationale de La Plata en 1956. Il fut ensuite maître assistant associé à l’Université de Rouen, en 1979-1980 et 1980-1981. Il devint chargé de cours à l’Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, 1981-1982. Il était également traducteur-interprète de conférence auprès de l’ACTIM (Agence pour la Coopération Technique, Ministère des Affaires Étrangères de France) et traducteur indépendant auprès de l’Unesco.
Marié avec Monique Tur, enseignante-chercheuse en économie d’origine algérienne, il est le père de Beltran Calveyra, haut fonctionnaire et co-fondateur de l’Ecole d’économie de Paris[1], et d’Eva Calveyra, avocate.
Arnaldo Calveyra est mort d'une crise cardiaque le 16 janvier 2015 à Argenteuil[2],[3].
Œuvres
Cartas para que la alegría, éditions Cooperativa Impresora y Distribuidora, Buenos Aires, 1959.
El diputado está triste, éditions Leonardo, Buenos Aires, 1959.
Moctezuma, Collection Théâtre du Monde Entier, éditions Gallimard, Paris, 1969
Iguana, iguana, éditions Actes Sud, Paris, 1985
L'éclipse de la balle, éditions Actes Sud, Paris, 1988
Los bares / Les bars (avec Antonio Segui) éditions Les Yeux ouverts, Genève, 1988.
La cama de Aurelia, éditions Plaza y Janés, Barcelone, 1990.
El hombre del Luxemburgo, éditions Tusquets, Barcelone, 1997.