En mars de la même année, il divorce de sa femme et conserve la garde de leurs enfants. Il lui verse une indemnité de départ de 32 000 Reichsmarks. En 1888, il se marie avec la soubrette Julie Peters. L'«Affaire Ardenne» est reprise par Theodor Fontane dans son roman Effi Briest[6].
Tout en conservant son poste d'aide de camp du ministre de la Guerre, Ardenne est promu major le 17 juin 1887. Avec sa nomination comme officier d'état-major régulier au 24e régiment de dragons du Corps(de) le 18 janvier 1891, est promu lieutenant-colonel fin mars 1893 et commande le régiment du 18 avril 1893 au 16 avril 1897. Promu colonel à ce poste fin mars 1896, le grand-duc Ernest-Louis lui décerne la croix de commandeur de 2e classe de l'ordre de Philippe[7]. Le 16 avril 1897, Ardenne est nommé commandant de la 9e brigade de cavalerie à Glogau avec le poste à la suite de son régiment et promu général de division à la mi-avril 1899. Le 30 mai 1901, Ardenne est chargé de s'occuper des affaires comme inspecteur de la 3e inspection de cavalerie à Münster. En même temps, il doit assumer le commandement de la 13e division d'infanterie en tant qu'adjoint jusqu'au 13 novembre 1901[8]. Le 3 avril 1902, il est promu lieutenant général et à ce titre Ardenne commande le 7e division d'infanterie à Magdebourg du 1er avril 1902 au 14 avril 1904. Après cette période, Ardenne reçoit sa pension statutaire sur approbation de sa démission. À l'occasion de ses adieux, il reçoit l'ordre de la Couronne de 1re classe[9].
Ardenne est chargé en 1906 par l'empereur Guillaume II de préparer une expertise sur le recul des canons. Contrairement à Guillaume II, qui préfère la société Krupp, Ardenne juge plus adapté l'appareil créé par Heinrich Ehrhardt de la Rheinische Metallwarenfabrik. Durant la Première Guerre mondiale, Ardenne est réaffecté comme officier zD à l'état-major adjoint et reçoit en septembre 1917 l'ordre de l'Aigle rouge de 2e classe avec des feuilles de chêne et étoile. Il travaillé notamment en tant que commentateur du Berliner Tageblatt et co-auteur du grand ouvrage de commande Der Krieg 1914/19. Il écrit également de nombreux écrits sur l'histoire militaire (notamment avec Hans F. Helmolt(de), Wilhelm von Voss, Gustav Adolf Erdmann et Rudolf von Caemmerer(de)) et enseigne à l'Académie de guerre[10].
Le 1er janvier 1873, à Zerben, il se marie avec Elisabeth Edle et baronne von Plotho, fille du seigneur Felix Edler et baron von Plotho. Le mariage se termine par un divorce en 1887. Le couple a deux enfants[12]:
Margot (1873–1938) mariée en 1897 avec Eduard Langsdorf (mort en 1925), banquier
Après le divorce, il se marie Julia Peters (1860-1919), divorcée Drimborn, le 4 mai 1888. Le mariage donne naissance à leur fille Ellen (1894-1945), qui épouse Dietrich von Tiedemann(de) (1881-1964).
↑Ders.: ''Friedrich Arnold Brockhaus. Sein Leben und Wirken nach Briefen und anderen Aufzeichnungen geschildert'', 3 Volumes, Leipzig 1872–1881.
↑Richard Sachse, Karl Ramshorn, Reinhart Herz: Die Lehrer der Thomasschule zu Leipzig 1832–1912. Die Abiturienten der Thomasschule zu Leipzig 1845–1912. B. G. Teubner Verlag, Leipzig 1912, S. 43.
↑Nadja Brzezina: Unendliches Leid – unendliches Glück. Die Düsseldorfer Jahre der Elisabeth von Ardenne. In: FrauenGeschichten. Weiblicher Adel auf Schloss Benrath vom 17. bis zum 19. Jahrhundert. hrsg. von Stefan Schweizer und Björn Mismahl, Düsseldorf 2019, (ISBN978-3-947932-01-6), S. 194–216.
↑Gothaisches Genealogisches Taschenbuch der Freiherrlichen Häuser. 1905. Fünfundfünfzigster Jahrgang, Justus Perthes, Gotha 1904, p. 14 f.
↑ abcdefghijklmn et oMinistère de la Guerre (Hrsg.): Rangliste der Königlich Preußischen Armee und des XIII. (Königlich Württembergischen) Armeekorps für 1903. Mittler & Sohn, Berlin 1903, S. 57.
↑(de) Der Krieg 1914/18 in Wort und Bild: 1914/17, Deutsches Verlagshaus Bong & Company, (lire en ligne)