Archibald Warden est Bachelors of Medicine et maître en chirurgie de l'université de Glasgow en 1893, puis docteur en médecine en 1898. Il officie alors à la Western Infirmary sous les ordres de Hector Clare Cameron et Samson Gemmell. Sur invitation de ce dernier, il fait sa résidence au Hertford British Hospital à Levallois-Perret. Il s'installe à Paris peu après et obtient la qualification française de docteur en médecine en 1899[1]. Il ouvre ensuite un cabinet à Cannes, villa Serpolette, où il exerce d'abord seulement l'hiver puis à plein temps à partir des années 1920 et jusqu'à sa mort en 1943[2]. Il a deux filles et deux fils dont l'un, Kay, a également joué au tennis.
En tant que joueur de tennis, il a remporté le championnat de France en double en 1896[3] et perdu en finale en simple l'année suivante face à Paul Aymé. Il a participé aux épreuves de tennis organisées à Paris en 1900 dans le cadre de Exposition universelle. S'il a été éliminé dès son premier match en simple et en double, il est parvenu en demi-finale en double mixte avec la Bohémienne Hedwig Rosenbaum, résultat qui lui permet d'être crédité d'une médaille de bronze. Par la suite, Warden a disputé quelques tournois parisiens avant d'évoluer principalement sur la Côte d'Azur où il participe à des compétitions jusque dans les années 1930[4].
Il obtient la nationalité française le 25 octobre 1932[5].
En 1936, à l'âge de 66 ans, il oppose une belle résistance face au champion britannique Fred Perry qui revenait de blessure après six mois d'absence sur les courts du Beau-Site à Cannes[6].
(en) H. Dominici et A.A. Warden, The Technique And Results Of Radium-Therapy In Malignant Disease, vol. 2, The British Medical Journal, (lire en ligne), p. 516-518