Il est fils de Jean-Joseph Armand, surnommé Chevandier, officier de santé à La Motte-Chalancon et d’Henriette-Appolonie-Françoise Andréoly[3].
Il est petit-fils de Louise-Claudine Armand, d’une relation avec Jean-Antoine Chevandier, docteur en médecine, (mort le 9 messidor an 2[4]), elle était alors veuve Jean-Antoine Ruelle.
Médecin en 1846, il s'installe à Die en 1848. Malgré des changements dans sa vie professionnelle, il reste attaché au domaine médical, et fait plusieurs publication auprès de l'Académie de médecine, sur le sujet des bains Thermo-résineux[5]. Nommé sous-préfet de Die après la chute du Second Empire, il démissionne pour se présenter aux élections législatives. Il est élu député de la Drôme de 1871 à 1892, siégeant à gauche. Il fait partie des 363 qui refusent la confiance au gouvernement de Broglie le . Il est sénateur de la Drôme de 1892 à 1893.
Il est inhumé au cimetière Montmartre, une chapelle de la 22e division, avec Victoire Cluze (1835-1910), qu'il a épousée le à Die, son fils Paul-Ernest Chevandier, (1863-1943), docteur en médecine, qui épouse Louise-Céline Loupas le à Joigny-sous-Bois, sa fille Louise-Reine Chevandier, (1857-1922), qui épouse Claude-Achille Planel, docteur en médecine, le à Saint-Germain-en-Laye.
Notes et références
↑Acte de naissance d’Antoine-Daniel Chevandier sur le site des Archives des Hautes-Alpes, commune de Serres, le 29 mai 1822, acte n° 32
↑Acte de décès d’Antoine-Daniel Chevandier sur le site des Archives de Paris 9e, 10 janvier 1893, acte n° 60
↑Acte de mariage entre Jean-Joseph Armand, surnommé Chevandier et Henriette-Appolonie-Françoise Andréoly sur le site des Archives des Hautes-Alpes, commune de Serres, le 7 août 1821, acte n° 50
↑La fin tragique du médecin Chevandier, par M. J. Chauvet « Bulletin de la Société d'études des Hautes-Alpes » janvier 1911
Nécrologie avec son portrait par Marcel Baudouin « Le progrès médical : journal de médecine, de chirurgie et de pharmacie . - 1893. - 1893, série 02, tome 17 » page 46